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Message  Laulau Dim 23 Juin - 9:57

La mécanique du krach mondial ........
Auj. à 08:12
Presque partout dans le monde, les banques centrales sont allées bien au-delà de leurs capacités de création monétaire artificielle et de rachat des créances pourries bancaires, immobilières et étatiques, ce que l’on appelle les politiques de Quantitative Easing (QE), jusqu’à ce qu’elles perdent le contrôle des taux d’intérêt à moyen et long termes (qu’à la différence des taux courts elles ne peuvent pas maitriser longtemps), dont la hausse (motivée par les anticipations inflationnistes des investisseurs privés et non pas par la réalité de l’inflation actuelle) les contraint maintenant à cesser lesdites politiques au risque de faire elles-mêmes faillite si elles les poursuivaient. Dans la mesure où cette hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes détruit immanquablement leurs bilans composés d’actifs pourris (comme les MBS dans le cas de la Fed), dont la valeur chute au même rythme que la hausse desdits taux. Voilà la raison pour laquelle Bernanke a annoncé que la Federal Reserve US allait progressivement réduire puis cesser son Quantitative Easing. Nonobstant le fait qu’il veut sans doute dégonfler les bulles qu’il a lui-même créées avant de quitter la Fed pour ne pas rester dans l’histoire comme un Greenspan bis. Résultats: le double mythe keynésien, selon lequel 1/ une banque centrale peut créer autant de liquidité ex nihilo sans conséquence dommageable qu’elle le désire et que 2/ la création monétaire artificielle parvient à générer automatiquement de la croissance économique et du plein emploi, s’est évanoui. Il est évident, par ailleurs, que l’on ne reverra jamais plus les taux d’intérêt anormalement très bas atteint récemment et donc que les plus hauts récents des prix des actions et des obligations ne seront plus franchis avant très longtemps (s’ils le sont un jour). Il ne faut donc plus acheter actions et obligations mais les vendre sur rallies ou bien ne plus pratiquer que des stratégies long+short.

La corrélation positive entre actions et obligations implique qu’après être montées ensemble, elles baissent et continueront de baisser ensemble, cela n’a donc pas de sens de penser que l’on peut s’arbitrer contre la chute des unes par l’achat des autres.



http://www.businessinsider.com/stocks-and-bonds-now-positively-correlated- 20 13-6

Toutefois, au lieu de cesser le QE américain immédiatement, ce qui aurait provoqué une forte chute des actions et des obligations puis leur stabilisation ultérieure sur des niveaux beaucoup plus bas, Bernanke pour ne pas perdre la face a choisi de finasser. Ce qui veut dire que le krach des actions et des obligations au lieu d’être brutal mais court (sur quelques jours) sera tout aussi brutal mais lent (sur plusieurs semaines voire mois ou années), rampant (ponctué de reprises en dents de scie qui ne tiendront pas comme cela s’est produit pour l’or en 2012), gluant, bref dégueulasse, ce qui est bien pire. Étant donné que, à la fin, tout le monde sera ruiné puisqu’il n’existe aucun moyen de se protéger sauf à ne garder que du cash et encore pas dans n’importe quelle monnaie, n’importe quelle banque, ni dans n’importe quel pays. Saluons à cet égard le courage des députés suisses qui ont refusé d’accepter le diktat US en matière de secret bancaire et les pressions du gouvernement helvétique qui était prêt à brader l’indépendance et la prospérité de la Suisse.

Bonne analyse des politiques monétaires
actuelles


http://www.challenges.fr/monde/20130620.CHA0978/les-politiques-mo netaires-ne-fer ont-pas-de-miracle.html

Tout ce qui se passe actuellement sur les marchés financiers était prévisible et le krach aurait dû se produire beaucoup plus tôt (dès 2011-2012) -ce qui explique que nous ayons acheté trop tôt des ETF short sur les actions et obligations que nous avons d’ailleurs heureusement conservés- si autant de liquidité artificielle, agissant comme écran de fumée pour cacher la crise et comme soutien des marchés financiers en état de bulle permanente -ce que tout le monde pouvait constater-, n’avait pas été créée par la Federal Reserve US surtout et si les banques centrales et les Etats en général n’avaient pas pratiqué des politiques de répression monétaire et fiscale (comme les taux courts à zéro voire négatif ou l’obligation faite aux investisseurs institutionnels d’acheter les obligations d’Etat). Personne n’a rien à gagner à supprimer les marchés libres ni à entretenir l’illusion monétaire. Mais il reste une inconnue, c’est le comportement du dollar US. A notre avis, il peut temporairement remonter mais il ne devrait pas aller bien haut contre euro, franc suisse et même yen, parce que le double krach des actions et obligations US principalement, c’est aussi le début de la fin du système monétaire international basé sur le billet vert comme monnaie de réserve mondiale et le début de la fin de la crédibilité de la Federal Reserve US comme banque centrale en mesure d’intervenir constamment pour éviter toute baisse prolongée des actifs financiers de papier (actions et obligations). Il est donc peu probable que le dollar US index monte au dessus de 83,50 – 84,60 avant de reprendre sa chute.

Quant aux métaux précieux, les banques centrales occidentales, à force de manipulations, ont détruit leur valeur, ce qui a pour conséquence probable qu’ils ne remonteront pas sensiblement tant que le krach des actions et des obligations ne sera pas terminé. D’autant que, au même moment, plusieurs pays émergents (BRIC) dont la Chine, souffrant eux aussi d’une bulle historique de crédit gagé sur le néant, sont entrés dans une crise de liquidités que, n’ayant pas les moyens de résoudre, ils devront tenter de calmer en vendant la plupart de leurs actifs (dont les métaux précieux, les obligations US comme européennes, voire leurs investissements dans des entreprises à l’étranger) pour constituer du cash. A noter à ce propos que tous les Etats en Europe (sauf l’Allemagne, la Suisse et un ou deux autres de moindre importance) et l’État US étant eux aussi à des niveaux records d’endettement, le risque qu’ils procèdent à une liquidation générale de leurs actifs précités ira crescendo. Raison pour laquelle tant que les prix des métaux précieux ne seront pas retombés aux niveaux de leurs coûts globaux de production et de commercialisation et que plusieurs sociétés minières n’auront pas fait faillite, ils resteront sous pression baissière, avec comme objectifs en USD l’once 1.087 sur l’or et 14 sur l’argent.

Ajoutez à ce qui précède une forte instabilité politico-sociale en Turquie, au Brésil, au Moyen-Orient (Iran, Syrie, etc…), en Afrique (Égypte, Libye, Sahel, etc…) et bientôt en Asie et en Europe, et vous avez le cocktail parfait pour une nouvelle crise globale susceptible de se transformer en guerres régionales et/ou coups d’Etat un peu partout que les USA ne manqueront pas d’attiser selon leur habitude de déstabiliser les autres quand ils vont mal. Ce qui mettra un peu d’huile sur le feu de la crise boursière, obligataire et monétaire internationale. Devenus un Etat totalitaire, comme le révèle chaque jour les dérives de leurs systèmes de surveillance et d’espionnage, les USA, dont le président actuel a reçu le Prix Nobel de la Paix (!!!), comme lors de chaque grande secousse mondiale, risquent même de s’engager dans une nouvelle guerre ce qui compliquerait beaucoup le panorama précité. Dans cet ordre d’idées de personnalités honorées alors qu’elles ne devraient pas l’être: pourquoi ne pas donner à Bernanke, qui va laisser sa banque centrale en faillite et les marchés financiers en état de destruction avancée, le Prix Nobel d’économie ? Et même l’attribuer collectivement à l’ensemble des banquiers centraux US, britannique, japonais, suisse et du Zimbabwe (le pays où le Quantitative Easing a le mieux fonctionné) ?

Au plan géopolitique, le plus grand danger serait une intervention militaire directe des USA et des Etats européens via l’OTAN en Syrie réussissant à renverser Bachar El Assad (lequel n’est certes pas un démocrate mais si l’on commençait à vouloir éliminer tous les dictateurs du monde il n’y aurait plus beaucoup de chefs d’Etat en fonction) qui installerait dans tout le Moyen et Proche Orient une guerre entre sunnites et chiites faisant exploser la plupart des Etats locaux les uns après les autres, alors qu’il faut trouver une solution globale négociée de la Question d’Orient englobant aussi le différend israelo-palestinien et le nucléaire iranien, encore un dossier brulant sur lequel Obama n’a rien fait.

Le grand problème est le suivant: les taux US sur le 30 ans sont à 3,5670% au plus haut depuis mi 2011 et, s’ils ne rebaissent pas, Bernanke devra accélérer à grande vitesse la sortie du Quantitative Easing et la cessation d’achats massifs d’obligations pourries par la Fed pour casser les anticipations inflationnistes et faire redescendre ces taux. Et, si cela ne marchait toujours pas, la Fed devrait relever les taux courts et à ce moment-là précipiter le krach des actions. Moralité: le Quantitative Easing aura au final détruit beaucoup plus de “grands équilibres” qu’il ne les aura restaurés, ce qui pose la double question du choix comme du contrôle des banquiers centraux, dont la supposée indépendance devra être dorénavant encadrée par des processus démocratiques pour les empêcher le plus possible de nuire, et même de l’existence des banques centrales menant des politiques actives, puisque l’interventionnisme a encore échoué. Espérons que le successeur de Bernanke sera moins nocif que ce qu’il ne l’a été et que l’on se décidera à réformer structurellement le Système monétaire et bancaire international en cessant de n’apporter à ses défauts criants que des “rustines” conjoncturelles. Il faudrait pour cela que les peuples élisent des hommes d’Etat et non plus des nains politiques -incompétents, démagogues ou corrompus- et que les lobbies de la finance soient mis à la raison. On se rappelle ce que le dernier homme d’Etat qui a été élu en France, Charles de Gaulle, en disait: “La politique ne se fait pas à la corbeille” (boursière) !

Dans le sillage de la hausse des taux d’intérêt à moyen et long terme US, les taux d’intérêt à moyen et long terme montent un peu partout dans le monde. Ce qui fait chuter les obligations US et de la plupart des pays du monde mais aussi les marchés d’actions partout.

Le VIX (le barométre de la chute des actions US), encore très survendu comme le montre le MACD, pourrait progressivement remonter vers 50,47.

Le dollar US index remonte en direction des 83,50 voire 84,60 et l’or, ayant cassé son support vers 1.285, pourrait baisser vers 1.087 USD l’once

L’argent métal, ayant cassé son support vers 21,64, pourrait retomber vers 14 USD/oz à peu près sur sa ligne de soutien à 50 jours

Presque partout dans le monde, les banques centrales sont allées bien au-delà de leurs capacités de création monétaire artificielle et de rachat des créances pourries bancaires, immobilières et étatiques, ce que l’on appelle les politiques de Quantitative Easing (QE), jusqu’à ce qu’elles perdent le contrôle des taux d’intérêt à moyen et long termes (qu’à la différence des taux courts elles ne peuvent pas maitriser longtemps), dont la hausse (motivée par les anticipations inflationnistes des investisseurs privés et non pas par la réalité de l’inflation actuelle) les contraint maintenant à cesser lesdites politiques au risque de faire elles-mêmes fa illite si elles les poursuivaient. Dans la mesure où cette hausse des taux d’intérêt à moyen et long termes détruit immanquablement leurs bilans composés d’actifs pourris (comme les MBS dans le cas de la Fed), dont la valeur chute au même rythme que la hausse desdits taux. Voilà la raison pour laquelle Bernanke a annoncé que la Federal Reserve US allait progressivement réduire puis cesser son Quantitative Easing. Nonobstant le fait qu’il veut sans doute dégonfler les bulles qu’il a lui-même créées avant de quitter la Fed pour ne pas rester dans l’histoire comme un Greenspan bis. Résultats: le double mythe keynésien, selon lequel 1/ une banque centrale peut créer autant de liquidité ex nihilo sans conséquence dommageable qu’elle le désire et que 2/ la création monétaire artificielle parvient à générer automatiquement de la croissance économique et du plein emploi, s’est évanoui. Il est évident, par ailleurs, que l’on ne reverra jamais plus les taux d’intérêt anormalement très bas atteint récemment et donc que les plus hauts récents des prix des actions et des obligations ne seront plus franchis avant très longtemps (s’ils le sont un jour). Il ne faut donc plus acheter actions et obligations mais les vendre sur rallies ou bien ne plus pratiquer que des stratégies long+short.

La corrélation positive entre actions et obligations implique qu’après être montées ensemble, elles baissent et continueront de baisser ensemble, cela n’a donc pas de sens de penser que l’on peut s’arbitrer contre la chute des unes par l’achat des autres.



http://www.businessinsider.com/stocks-and-bonds-now-positively-correlated- 20 13-6
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