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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie .

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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie .

Message  Laulau Jeu 19 Juin - 15:53

Confronté à une crise d'une exceptionnelle gravité, la Californie, premier État américain, subit le plus fort ralentissement économique du pays.

Il Y A un an seulement, la ResMAE Mortgage Corp., une banque californienne moyenne, inaugurait la première faillite de l'immobilier. Aujourd'hui, la Californie, l'État le plus dynamique et le plus peuplé d'Amérique, affronte une profonde crise économique.

Selon une enquête de Bloomberg, il pourrait voir son produit intérieur brut (PIB) reculer de 1,5 % en rythme annuel au premier semestre, soit le recul le plus fort de tous les États-Unis. Face à une telle perte de revenu, la capitale de l'État, Sacramento, pourrait supprimer une première vague de 600 emplois de fonctionnaires municipaux. Aucun budget ne serait épargné, pas même ceux de la police ou des pompiers.

Pionnière dans le développement des supbrime, ces crédits immobiliers à haut risque, la Californie en paie aujourd'hui les excès. Le grand État de la côte Ouest a enregistré l'année dernière près d'un demi-million de saisies-arrêts immobilières, un record outre-Atlantique. À Sacramento, la moitié des appartements à vendre a été mise aux enchères à la suite de saisies immobilières. Ces braderies ont provoqué une chute record des prix immobiliers au quatrième trimestre, selon des données rassemblées par RealtyTrac Inc. et de l'Office fédéral de supervision des entreprises de l'immobilier, basé à Washington, citées par Bloomberg.

En réaction à la montée des impayés et des faillites bancaires, le crédit immobilier est devenu rare et cher. Les ventes de maisons sont en chute libre. En Californie, elles se sont effondrées de 30 % en janvier par rapport à il y a un an.

Villes au bord de la faillite

Cet effondrement a provoqué une baisse de 22 % du prix médian de l'immobilier ancien, selon l'Association californienne des promoteurs, citée par l'agence Bloomberg. Ce qui fait qu'au rythme actuel de commercialisation le temps nécessaire pour vendre le stock de maisons neuves sur le marché a plus que doublé pour atteindre 17 mois en janvier.

Cette chute des transactions immobilières met à rude épreuve les finances de l'État et des municipalités. Les droits de mutation qui avaient augmenté de 40 % en dollars constants entre 2002 et 2007 grâce à l'envolée de la pierre retombent. De même que les impôts fonciers indexés sur le prix de l'immobilier. D'où la mise au régime forcé des collectivités locales. Les premiers budgets touchés sont les moins sensibles, comme ceux des bibliothèques ou des jardins publics. Mais pour certaines agglomérations peu riches, comme Vallejo, cité-dortoir de 120 000 habitants située près de San Francisco, les baisses de recettes les ont poussées au bord de la faillite. D'où les pertes d'emplois dans la fonction publique. Mais le secteur privé est aussi touché, avec en priorité le secteur des services financiers qui a perdu 63 400 emplois depuis début 2006, dont 31 000 l'année dernière en raison de la faillite de banques de l'immobilier dont la moitié se trouve en Californie. Le secteur de la construction a lui aussi payé un lourd tribut avec 56 000 pertes d'emplois l'année dernière, qui risquent de peser longtemps sur la consommation.
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Re: La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie .

Message  mada Jeu 19 Juin - 20:43

J'ai l'impression que les journalistes français ne sont pas très bavard au sujet du revers de la médaille des crédits. Faillite, pauvreté, chômage, y a pas à dire, l'économie de marché et le capitalisme sont vraiment l'avenir de notre civilisation.

mada

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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Patience ....

Message  Laulau Sam 21 Juin - 10:42

mada a écrit:J'ai l'impression que les journalistes français ne sont pas très bavard au sujet du revers de la médaille des crédits. Faillite, pauvreté, chômage, y a pas à dire, l'économie de marché et le capitalisme sont vraiment l'avenir de notre civilisation.

mada

Cela viendra, lorsque ça ira encore plus mal chez nous il faudra bien expliquer que c'est une fatalité "mondiale" et qu ça n'est pas la faute du libéralisme ni des polichinelles du gouvernement
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Crisis or not crisis?

Message  borbo Sam 21 Juin - 16:54

Soit vous avez raison et c'est une crise, simplement une crise, comme le monde en a connu de nombreuses : la crise Asiatique, la crise de l'Internet, la crise des subprimes, des matières premières... soit c'est un défaut structurel et inopérable d'un système voué à disparaitre.

Si je suis bien votre idée, c'est une simple crise ( même si c'est de l'ironie c'est vous qui le dites) et donc vous êtes rassurant d'une certaine manière, car toute crise, comme son nom l'indique, est éphémère. Reste à savoir quelles en seront les conséquences durables.

Celle-ci a débuté l'été dernier, ont peut donc supposer que son pic est passé ou proche, vous auriez donc raison de dire, "La crise est finie, la crise est finie...."

Si elle devait se terminer il faurait alors ranger vos certitudes au placard. Le capitalisme serait reparti de plus belle pour un tour, pour votre grand malheur, celui de Mada et Trami.
Si cette crise devrait perdurer, elle perdrait alors son qualificatif et deviendrait alors un défaut systémique, je devrai faire mon mea culpa et conviendrais que ce système aura fait long feu et nous aura conduit à la faillite.
Mais si vous avez raison et qu'on vous donne un poste de responsabilité dans le nouveau système, car rien n'indique que ce serait la fin du monde, je me demande ce qu'il adviendra des opposants dans le régime que vous nous préparez?

Donnons-nous six mois pour voir qui de vous ou de moi a raison!
Si j'ai raison vous pourrez toujours rester un opposant en vous disant que la prochaine crise sera la bonne, que la capitalisme recule pour mieux sauter et que le grand soir est pour demain.
borbo
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Six mois ...

Message  Laulau Lun 23 Juin - 9:50

borbo a écrit:

Donnons-nous six mois pour voir qui de vous ou de moi a raison!
Si j'ai raison vous pourrez toujours rester un opposant en vous disant que la prochaine crise sera la bonne, que la capitalisme recule pour mieux sauter et que le grand soir est pour demain.


C'est bien! Une foi les JO passés je pense que la Chine bougera, ce sont les chinois qui détiennent une grande partie de la dette américaine et il faudra bien qu'ils se décident à trancher dans le dollar.
Une crise a un début et une fin mais quelle fin ? Vu l'état du malade il ne s'en tirera pas sans de graves séquelles.
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty La bourse et la vie

Message  Laulau Lun 23 Juin - 11:15

Pour ceux qui s'intéressent à ce qui nous attend cette année, perdra-t-on la bourse ou la vie .....





Un de mes amis lecteurs m’a demandé ce que je pensais de l’évolution des marchés boursiers d’ici l’été et les élections présidentielles des Etats-Unis. Quelle responsabilité ! Je lui ai répondu ceci, avec précaution :
Que voilà une question embarrassante, mais si excitante dans cette période incertaine !
Les marchés boursiers se trouvent au croisement de plusieurs problématiques : la campagne présidentielle, les taux d’intérêt, l’inflation, la crise des subprimes, les autres banques centrales, la psychologie et la stratégie des investisseurs, le chômage et les possibilités de crédit. Chacune de ces problématiques étant elle-même fonction de chacune des autres.
Pour arriver à formuler des pronostics sur l’étroite période de l’été, il faudrait pouvoir réaliser une sorte d’intégration mathématique, qui déboucherait probablement, non sur une ou deux solutions « raisonnables », mais sur une zone de probabilités que l’on pourrait représenter par une surface à l’intérieur de laquelle se trouveraient toutes les solutions possibles de probabilité supérieure à, disons 25%
Je me contenterai donc d’énumérer les paramètres qui me paraissent moteurs dans cette dynamique.
Tout d’abord l’impossibilité pour la FED d’augmenter son taux interbancaire, car cette augmentation aurait trop de répercussions négatives sur l’investissement et le chômage, et donc aussi sur la consommation. Je pense que Bernanke et l’administration vont donc se contenter de maintenir un discours haussier sur le dollar pour maintenir une psychologie résiliente dans la population. Si cette hypothèse se réalise, il est possible que Trichet maintienne son 4%. Mais il y aurait cependant place pour une hausse purement indicative de 0,25 portant ce taux à 4,25%, tout à fait insuffisante pour contrer une inflation qui n’est pas simplement conjoncturelle, mais surtout structurelle
Je note au passage que la tension sur les matières premières [dont pétrole], devrait se maintenir.
. En effet, pour le moment la crise financière n’implique pas encore les pays du BRIC, si j’en crois les chiffres chinois, ce qui donne du poids à la théorie du découplage entre économies occidentales et économies en émergence, contrairement à l’opinion exprimée par Strauss-Kahn. La production industrielle de la Chine a en effet augmenté de 16,3% pendant les cinq premiers mois de l’année, par rapport à la même période de 2007. Cette évolution tendancielle confirme l’involution de l’économie chinoise que je pronostique depuis deux ans. J’entends par là une lente décrue de son activité exportatrice, qui serait partiellement réorientée vers des développements intérieurs d’infrastructures et d’équipements. Ce que permet la structure monodémocratique du pays.
Les importations des É-U à partir de la Chine ne devraient cependant pas décroître très vite, car le niveau de leurs coûts est toujours fort attractif pour les consommateurs étasuniens. Il est cependant à noter que les prix chinois ont augmenté de l’ordre de 8% d’une année sur l’autre, à la fois en valeur nominale et en valeur de change. Les modifications intervenues en un an dans la structure du taux de change du yuan [rappelons que le taux de change du yuan n'est pas librement négociable] au détriment du dollar, associées à la baisse continue de la valeur de ce dernier ont débouché sur une perte de 9,75% de la valeur du dollar en yuan de juin 07 à juin 08.
Pour rester dans le domaine du commerce extérieur, soyons conscients du fait que l’administration étasunienne n’a fait « mousser » la petite augmentation des exportations des É-U en mai que pour montrer l’intérêt de la baisse du dollar. Elle a cependant négligé d’évaluer son montant en valeur constante. Si elle l’avait fait, elle aurait dévoilé le fait que les exportations avaient en fait diminué d’une année sur l’autre en valeur réelle. De toute façon le commerce extérieur des É-U reste monstrueusement négatif.

Parallèlement, le flux des capitaux entrés mensuellement depuis 2007 aux É-U a décru de 50%, et ne compense plus le double déficit du pays [commerce extérieur et budget de l'État]. La FED est donc contrainte d’émettre des dollars en continu, notamment pour dégager les secours qu’elle accorde aux banques étasuniennes affaiblies par la crise des hypothèques subprimes depuis le milieu de 2007.
Les récentes pertes de Lehman Brothers et Morgan Stanley constituent autant de confirmations de l’augmentation considérable des liquidités en dollars sur le marché. La baisse du dollar va donc continuer, car l’illusion de la politique d’un dollar fort va nécessairement s’écrouler rapidement devant les faits. Je ne pense pas qu’elle puisse conserver son effet jusqu’aux élections présidentielles. Le temps qui reste à courir d’ici là me paraît trop long pour que la crédulité de l’opinion publique étasunienne ne défaille pas avant.
Alors, et les marchés boursiers dans tout ça ? Pour en évaluer avec sécurité la tendance à court terme, il reste à supputer la psychologie des acteurs. Pour moi, c’est l’inconnue la plus difficile à soupeser. La raison en est que l’opinion publique n’a pas encore intégré la réalité du déclin foudroyant des Etats-Unis. Ce pays est proche de la ruine, mais c’est une vérité à laquelle très peu de gens adhèrent. Lorsque j’en parle autour de moi, pourtant avec des arguments en béton, la réaction est toujours la même : « Mais, ce n’est pas possible ! ». Cette conjoncture sociologique peut durer encore longtemps, en vertu d’un important phénomène d’hystérésis social.
Je ne suis d’ailleurs pas convaincu que les alliés des É-U, au niveau politique, se rendent eux-mêmes bien compte de ce qui est en train de se passer. Je crains qu’ils ne veuillent soutenir ce pays au-delà du possible, parce qu’ils croient que le monde a besoin d’un mentor, et qu’ils se demandent ce qui se passerait si son hégémonie disparaissait. Une intervention groupée des banques centrales occidentales n’est donc pas à écarter. Elle pourrait modifier la tendance actuellement forte de la déroute du dollar. Reste à savoir si une action de cette nature pourrait avoir un effet de longue durée. En effet, si de telles actions ont pu recueillir quelque succès dans le passé, la force de frappe des banques centrales a fortement décru depuis dix ou vingt ans, par rapport à celle que les marchés financiers ont eux-mêmes développées depuis.
En conclusion provisoire, je m’écarterais personnellement par prudence des marchés boursiers actuellement, et me porterais plutôt vers des achats d’or, en attendant de voir venir. L’or s’est mis à stagner sous les 900 $ l’once depuis quelques temps, mais c’était en raison de la liquidation progressive d’environ 400 tonnes d’or par le FMI, pour faire face à ses besoins de liquidités ( ll perd de l’argent en ce moment ). Lorsque ce paquet aura été liquidé, il est fort probable que l’or reprendra sa montée vers les 1000 $, et sans doute au-delà.
Bonne chance à tous[b]
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty T.Bonne analyse.

Message  borbo Lun 23 Juin - 18:15

Votre développement est pertinent.

Mais rien n'indique qu'il se révèle exact.
On peut aussi bien assister à une baisse notable du pétrole suite à un début de récession ou en tous les cas une baisse de l'activité dans les pays développés et donc une baisse de la consommation.
La spéculation peut aussi bien jouer à la baisse qu'à la hausse et accélérer la décrue du baril.
Cette baisse peut avoir pour effet de ralentir l'inflation et rendre moins urgent la hausse des taux de la BCE, dont le mandat est on le sait avant tout de lutter contre l'inflation.
Ce cocktail favorable peut alors rebooster le dollar faire baisser l'euro et favoriser la bourse qui n'attend qu'une bonne nouvelle pour repartir à la hausse. Des valeurs technologiques sont littéralement à la casse.

Les liquidités sont abondantes après les importants dégagements qui ont eu lieu depuis un an.
Il ne fait guère de doute que ce que nous perdons en PIB dans la facture énergétique d'autres le gagnent (Pays arabes, Russie, Vénézuéla...).
La crise immobilière aura pour effet de rendre les produits fonciers plus attractifs pour les jeunes, ce n'est pas un mal.

On verra dans 6 mois.
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Liquidités ? On se noie dedans!

Message  Laulau Lun 23 Juin - 18:39

borbo a écrit:

Les liquidités sont abondantes après les importants dégagements qui ont eu lieu depuis un an.
Il ne fait guère de doute que ce que nous perdons en PIB dans la facture énergétique d'autres le gagnent (Pays arabes, Russie, Vénézuéla...).

C'est que la source du problème c'est justement cette abondance de liquidités. Lorsqu'on crée de la monnaie on ne crée pas de valeur. La FED et la BCE n'arrêtent pas "d'injecter des liquidités" ce qui comble les trous béants des banques mais ne peut aboutir qu'à dévaluer la monnaie. La spéculation provient du fait que ceux qui possèdent ces liquidités en fusion permanente achètent tout et n'importe quoi pour éviter de perdre du capital.
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Spéculation

Message  borbo Lun 23 Juin - 18:50

La bourse étant boudée par les investisseurs les fonds flottants se portent sur ce qui est susceptible de rapporter vite et ce sont pour l'heure les matières premières, l'immobilier ayant fait long feu.
Il suffira d'un déclic pour que ces fonds flottants se portent sur la bourse et des entreprises qui restent saines malgré la défiance des investisseurs.
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Et alors ?

Message  Laulau Mar 24 Juin - 12:03

borbo a écrit:La bourse étant boudée par les investisseurs les fonds flottants se portent sur ce qui est susceptible de rapporter vite et ce sont pour l'heure les matières premières, l'immobilier ayant fait long feu.
Il suffira d'un déclic pour que ces fonds flottants se portent sur la bourse et des entreprises qui restent saines malgré la défiance des investisseurs.

Oui et alors, je ne vous parle pas d'une crise boursière mais d'une crise monétaire.
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Crise monétaire

Message  borbo Mar 24 Juin - 13:01

Oui et alors, je ne vous parle pas d'une crise boursière mais d'une crise monétaire.

La crise monétaire existe potentiellement depuis que le dollar est découplé de l'or.
La tentation d'inonder la planète avec une monnaie hégémonique dont ils détenaient la source était grande, et les américains n'y ont pas résisté.
L'impérialisme monétaire américain est une évidence.
Nous subissons cette distorsion entre valeur réelle et valeur faciale depuis plus de 40 ans.
Il y eut de rares période de crise où le dollar était surévalué (1980).
La valeur du dollar tient aussi à des composantes psycho-dramatiques qui échappent aux lois économiques.
Cela n'a pas que des inconvénient, notamment payer le pétrole en dollar ou encore pour ceux dont la dette est libéllé en dollar.
Mais vous avez raison sur l'essentiel, que vont faire de leurs dollars ceux qui en possèdent à ne plus savoir qu'en faire : la Chine, le Japon et les pays Arabes, il est possible, et c'est le scénario que certains envisagent, qu'ils rachètent à l'encan les principales entreprises internationales.
Cela a déjà commencé.

Pour ma part je pense que crise boursière et crise monétaire sont liées, le synchronisme n'est pas fortuit, la première est la conséquence de la seconde.

Vous parlez de liquidités abondantes, certes mais elles ne sont pas où on en a besoin.
D'autres part les liquidités mises sur le marché par les banques centrales ne le sont que sur des délais très courts.
Elles font simplement baisser la pression.
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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Re: La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie .

Message  mada Mer 25 Juin - 7:35

J'ai entendu à la radio dans l'émission "Du grain à moudre" un spécialiste dire que les étatsuniens n'étaient pas prêts à payer leur deur dette qui est énorme. Je parle de la classe dominante (propriétaires des richesses). Même si je n'y connais rien en économie, j'ai compris que ce pays vivaient grâce aux richesses des autres depuis quelques décennies et il s'en porte pas trop mal puisqu'il continue à pomper toutes les liquidités du reste du monde.Toujours la classe dominante.

Car pour les autres, je trouve les journalistes très pudiques sur ce qui se passe aux U S A au sujet de ces millions d'étatsuniens qui se retrouvent tout nus après de bons et loyaux services pour leur entreprise: plus de maison, plus de boulot, plus d'économie, plus d'assurance santé, etc... Bref, ces braves gens sont tout nus. Quel bouc-émissaire ce pays va t-il trouvé pour expliquer à ces citoyens leur ruine?

J'ai hâte de le savoir!!!

mada

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La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie . Empty Re: La crise est finie, la crise est finie, la crise est finie .

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