BHL
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BHL
Notre philosophe en chef continue de briller! Passons sur le style de cet "observateur" qui fait des observations sur l'Amérique. Mais alors, le fond, quel abîme! Ce monsieur s'extasie devant la promptitude des dirigeants US à secourir le système bancaire. Quelle plasticité! En une nuit ils font ce que nous pauvres Européens n'arriverions jamais à faire: aligner des milliards de dollars pour les maintenir à flot. BHL s'agenouille devant une invention géniale: la planche à billet. Bon il semble que le congrès soit un peu moins "plastique" que prévu mais.. passons.
La meilleure est que notre génial philosophe n'arrive pas à comprendre pourquoi le secours aux démunis n'est pas aussi rapide. Cherchons donc, pourquoi? J'ai une réponse simple: peut-être que les dirigeants US sont-ils les représentant des banquiers plutôt que des pauvres hères? C'est sans doute trop simple pour ce génie de la philosophie de salon.
Texte de BHL dans le point
L'observateur étranger, quant à lui, ajoutera deux observations.
La plasticité, d'abord, d'un système capable d'opérer, si vite, ce grand renversement. Combien de temps eût-il fallu, en Europe, pour sauver une AIG ? Combien de comités interministériels ? de commissions bruxelloises et nationales ? de va-et-vient entre les autorités financières locales et communautaires ? L'Amérique a fait en une nuit ce que nous aurions mis des semaines à, peut-être, finalement ne pas faire du tout. Elle a fait montre une fois de plus, et n'en déplaise aux sombres prédictions des anti-américains pavlovisés, de son inentamable vitalité.
Mais la bizarrerie, ensuite, du même système quand cet Etat qui se résout, de plus ou moins bonne grâce, à ce changement de cap rechigne à faire le même effort lorsqu'il s'agit de venir en aide aux démunis. Est-il plus difficile, vraiment, de bâtir une sécurité sociale digne de ce nom que de créer un fonds de « défaisance » pour éponger les « junk bonds » qui plombent le bilan des grandes banques ? Et ces centaines de milliards de dollars que l'on sait mobiliser, en un temps record, pour sauver des compagnies financières en faillite, d'où vient que l'on ait tant de mal à les trouver pour sauver de la misère ou de la mort les sans-logis de Los Angeles ou de Detroit ?
Cette question-là, le prochain président des Etats-Unis, quel qu'il soit, ne pourra plus s'y dérober.[b]
La meilleure est que notre génial philosophe n'arrive pas à comprendre pourquoi le secours aux démunis n'est pas aussi rapide. Cherchons donc, pourquoi? J'ai une réponse simple: peut-être que les dirigeants US sont-ils les représentant des banquiers plutôt que des pauvres hères? C'est sans doute trop simple pour ce génie de la philosophie de salon.
Texte de BHL dans le point
L'observateur étranger, quant à lui, ajoutera deux observations.
La plasticité, d'abord, d'un système capable d'opérer, si vite, ce grand renversement. Combien de temps eût-il fallu, en Europe, pour sauver une AIG ? Combien de comités interministériels ? de commissions bruxelloises et nationales ? de va-et-vient entre les autorités financières locales et communautaires ? L'Amérique a fait en une nuit ce que nous aurions mis des semaines à, peut-être, finalement ne pas faire du tout. Elle a fait montre une fois de plus, et n'en déplaise aux sombres prédictions des anti-américains pavlovisés, de son inentamable vitalité.
Mais la bizarrerie, ensuite, du même système quand cet Etat qui se résout, de plus ou moins bonne grâce, à ce changement de cap rechigne à faire le même effort lorsqu'il s'agit de venir en aide aux démunis. Est-il plus difficile, vraiment, de bâtir une sécurité sociale digne de ce nom que de créer un fonds de « défaisance » pour éponger les « junk bonds » qui plombent le bilan des grandes banques ? Et ces centaines de milliards de dollars que l'on sait mobiliser, en un temps record, pour sauver des compagnies financières en faillite, d'où vient que l'on ait tant de mal à les trouver pour sauver de la misère ou de la mort les sans-logis de Los Angeles ou de Detroit ?
Cette question-là, le prochain président des Etats-Unis, quel qu'il soit, ne pourra plus s'y dérober.[b]
Laulau- Messages : 1238
Date d'inscription : 29/10/2007
Localisation : Marseille
Re: BHL
BHL doit être payé à la ligne, je ne vois pas d'autre explication.
Pitaland- Messages : 539
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: BHL
Laulau a écrit:Notre philosophe en chef continue de briller! Passons sur le style de cet "observateur" qui fait des observations sur l'Amérique. Mais alors, le fond, quel abîme! Ce monsieur s'extasie devant la promptitude des dirigeants US à secourir le système bancaire. Quelle plasticité! En une nuit ils font ce que nous pauvres Européens n'arriverions jamais à faire: aligner des milliards de dollars pour les maintenir à flot. BHL s'agenouille devant une invention géniale: la planche à billet. Bon il semble que le congrès soit un peu moins "plastique" que prévu mais.. passons.
La meilleure est que notre génial philosophe n'arrive pas à comprendre pourquoi le secours aux démunis n'est pas aussi rapide. Cherchons donc, pourquoi? J'ai une réponse simple: peut-être que les dirigeants US sont-ils les représentant des banquiers plutôt que des pauvres hères? C'est sans doute trop simple pour ce génie de la philosophie de salon.
Texte de BHL dans le point
L'observateur étranger, quant à lui, ajoutera deux observations.
La plasticité, d'abord, d'un système capable d'opérer, si vite, ce grand renversement. Combien de temps eût-il fallu, en Europe, pour sauver une AIG ? Combien de comités interministériels ? de commissions bruxelloises et nationales ? de va-et-vient entre les autorités financières locales et communautaires ? L'Amérique a fait en une nuit ce que nous aurions mis des semaines à, peut-être, finalement ne pas faire du tout. Elle a fait montre une fois de plus, et n'en déplaise aux sombres prédictions des anti-américains pavlovisés, de son inentamable vitalité.
Mais la bizarrerie, ensuite, du même système quand cet Etat qui se résout, de plus ou moins bonne grâce, à ce changement de cap rechigne à faire le même effort lorsqu'il s'agit de venir en aide aux démunis. Est-il plus difficile, vraiment, de bâtir une sécurité sociale digne de ce nom que de créer un fonds de « défaisance » pour éponger les « junk bonds » qui plombent le bilan des grandes banques ? Et ces centaines de milliards de dollars que l'on sait mobiliser, en un temps record, pour sauver des compagnies financières en faillite, d'où vient que l'on ait tant de mal à les trouver pour sauver de la misère ou de la mort les sans-logis de Los Angeles ou de Detroit ?
Cette question-là, le prochain président des Etats-Unis, quel qu'il soit, ne pourra plus s'y dérober.[b]
Trop drôle.
mada
mada- Messages : 981
Date d'inscription : 11/10/2007
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