La grève et le service minimum.
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La grève et le service minimum.
Si vous avez lu les échanges avec l’administrateur, il me demande de créer un sujet par rapport à ce que j’ai écrit ci de suite :
Turquesa a écrit:Je lis dans Marianne2, Dans les chroniqueurs associés de Jean Michel Quatrepoint – www.LaLettreA.fr, son article 3Le retour sur terre de NS :
S'il est un reproche que l'on peut faire aujourd'hui à Nicolas Sarkozy, c'est que son soufflé retombe un peu vite. Il en est ainsi du service minimum. Nous avons tous cru que cette réforme, prioritaire aux yeux d'un grand nombre de Français, avait été gravée dans les tables de la loi, cet été. Or, voilà que l'on découvre, ce jeudi, que la grève est totale. De service minimum, point. Parce que la loi qui a été votée est, en réalité, vide de contenu. J’avais écrit le vendredi 19/10 dans le sujet « Cécilia en grève illimitée »
Si ma mémoire et bonne le premier engagement et première promesse étaient le service minimum en cas de grève, d’ailleurs le premier conseil de ministres et avant le départ en vacances il a tout brassé, pour arriver à quoi ? Hier c’était le chaos, malgré que les français se soient organisé et peut être bien mettre des jours de congés ou RTT en prévissions des inévitables grèves.
Heureusement je ne suis pas la seule à penser et dénoncer, mais même si ce n’était pas le cas, ça ne changerait rien pour moi.
Je retiens deux points essentiels et un autre en parenthèses :
- 1 Le premier engagement juste avent les élections et entre les deux, Sarkozy a insisté sur ce point, trouvant en plus très facile de déplacer tout ce monde avec un service minimum. Cela n’a pas été fait, mais seulement cette mise en scène donc je parle plus haut. La grève de la semaine dernière j’aimerai savoir votre avis, car il a quand même beaucoup de monde qui trouve normal cet alignement, j’ai un voisin justement chemineaux qui dit qu’eux, ont cotisé dans une autre caisse et plus cher enfin d’être à la retraite plus tôt. Je ne dis que ce que j’entends. Il faut savoir aussi si comme actuellement les lois sont pratiquement approuvés presque d’office, quelle sera la réaction des appelants à la grève si la loi sur l’alignement des retraites passe sans dialogues.
- 2 Cela prouve que digne des hyperactifs, il peut tout commencer et rien finir, et cela m’inquiète pour le future d’autant plus que il veut tout faire par lui-même et semble incapable de déléguer, ou à quel point lui et son gouvernement ne sont pas sur la même longueur d’onde qu’il les corrige quais systématiquement.
- (J’avais déjà crée un sujet dans l’ancien forum sur le recoupement de la carte juridique, je n’avait eu qu’une réponse, apparemment parce que j’étais à l’époque à part les magistrat et la presse sérieuse une des peu au courrant de la façon « olé olé » donc cela avait été fait est sans dialogue possible des partenaires, vous me direz si le sujet ne vous intéresse toujours pas)
Turquesa a écrit:Je lis dans Marianne2, Dans les chroniqueurs associés de Jean Michel Quatrepoint – www.LaLettreA.fr, son article 3Le retour sur terre de NS :
S'il est un reproche que l'on peut faire aujourd'hui à Nicolas Sarkozy, c'est que son soufflé retombe un peu vite. Il en est ainsi du service minimum. Nous avons tous cru que cette réforme, prioritaire aux yeux d'un grand nombre de Français, avait été gravée dans les tables de la loi, cet été. Or, voilà que l'on découvre, ce jeudi, que la grève est totale. De service minimum, point. Parce que la loi qui a été votée est, en réalité, vide de contenu. J’avais écrit le vendredi 19/10 dans le sujet « Cécilia en grève illimitée »
Si ma mémoire et bonne le premier engagement et première promesse étaient le service minimum en cas de grève, d’ailleurs le premier conseil de ministres et avant le départ en vacances il a tout brassé, pour arriver à quoi ? Hier c’était le chaos, malgré que les français se soient organisé et peut être bien mettre des jours de congés ou RTT en prévissions des inévitables grèves.
Heureusement je ne suis pas la seule à penser et dénoncer, mais même si ce n’était pas le cas, ça ne changerait rien pour moi.
Je retiens deux points essentiels et un autre en parenthèses :
- 1 Le premier engagement juste avent les élections et entre les deux, Sarkozy a insisté sur ce point, trouvant en plus très facile de déplacer tout ce monde avec un service minimum. Cela n’a pas été fait, mais seulement cette mise en scène donc je parle plus haut. La grève de la semaine dernière j’aimerai savoir votre avis, car il a quand même beaucoup de monde qui trouve normal cet alignement, j’ai un voisin justement chemineaux qui dit qu’eux, ont cotisé dans une autre caisse et plus cher enfin d’être à la retraite plus tôt. Je ne dis que ce que j’entends. Il faut savoir aussi si comme actuellement les lois sont pratiquement approuvés presque d’office, quelle sera la réaction des appelants à la grève si la loi sur l’alignement des retraites passe sans dialogues.
- 2 Cela prouve que digne des hyperactifs, il peut tout commencer et rien finir, et cela m’inquiète pour le future d’autant plus que il veut tout faire par lui-même et semble incapable de déléguer, ou à quel point lui et son gouvernement ne sont pas sur la même longueur d’onde qu’il les corrige quais systématiquement.
- (J’avais déjà crée un sujet dans l’ancien forum sur le recoupement de la carte juridique, je n’avait eu qu’une réponse, apparemment parce que j’étais à l’époque à part les magistrat et la presse sérieuse une des peu au courrant de la façon « olé olé » donc cela avait été fait est sans dialogue possible des partenaires, vous me direz si le sujet ne vous intéresse toujours pas)
Turquesa- Messages : 333
Date d'inscription : 10/10/2007
Age : 66
Re: La grève et le service minimum.
Le démentellement de la carte judiciaire fait parti d'un démentellement plus général, démentellement du réseau médical, de la carte scolaire, de la poste, de la S N C F et de bien d'autres. Les néo-cons demandent de moins en moins d'état pour le peuples et de plus en plus d'état pour surveiller et punir. La loi du plus fort est impérative dans l'économie de marché, organiser le vol systématique demande la complicité des hommes politiques qui sont aux manettes des états. Les mafias existent depuis plusieurs siècles (pour l'europe, elle est née en Albanie, puis à conquis l'actuelle Italie et s'est étendue assez loin de son lieu de naissance) grâce aux rapports de force. L'économie de marché à ce niveau n'a rien inventé, elle a simplement emprunter un système qui a fait ses preuves. Les élites religieuses maintenaient les vélléités des troupeaux dans son giron par un formatage très poussé de chaque mouton. Malgré tout, si quelques moutons sortaient du troupeau, ils étaient récupérés par le clergé et rentaient dans les rangs. Pour les plus obstinés, ils étaient grillés sur un bûcher ou pourrissaient dans un cachot.
Je veux simplement faire remarquer que l'église s'enrichissait depuis le moyen âge parce qu'elle avait entre les mains l'autorité et faisait les lois et la justice. Les interdits étaient pour les profanes mais pas pour elle. Sans un commerce fleurissant donc un système capitaliste bien rodé point de cathédrale à travers toute l'europe, de chateaux, de forteresses et routes. Cela n'empêchait pas les peuples de crever de faim et de prendre parti pour leurs "saigneurs".
Il y a beaucoup de similitudes entre cette époque et la nôtre. Ceux qui détiennent les capitaux font les lois, réduisent les libertés individuelles, punitions et sanctions se multiplient, les innovations dans tous les domaines pleuvent ce qui n'empêche pas chaque année d'avoir notre lot de morts parmi les S D F en hiver, de mal nutrition chez les plus modestes, des maladies comme la tuberculose qui reviennent à grands pas (on n'en parle pas, c'est vrai), et bien d'autres fléaux qui ne devraient plus existés.
Comme au moyen âge, les serfs et vilains subissaient la guerre des chefs maintenaient une insécurité constante, notre époque apporte une insécurité au plus grand nombre grâce à la guerre des chefs d'états via terrorisme, économie de marché, produits bancaires foireux (crédits machins de cet été).
Pas de pays où règne la misère sans qu'à leur tête il y ait assez de richesses pour la maintenir. Militaires ou dictateurs ont toujours de quoi entretenir des régiments, des milices, acheter des armes,entretenir des pions à leurs services. Et nous pauvres idiots, nous croyons encore à la politique, aux lois, à la démocratie, aux valeurs républicaines etc... etc... etc...
mada
Je veux simplement faire remarquer que l'église s'enrichissait depuis le moyen âge parce qu'elle avait entre les mains l'autorité et faisait les lois et la justice. Les interdits étaient pour les profanes mais pas pour elle. Sans un commerce fleurissant donc un système capitaliste bien rodé point de cathédrale à travers toute l'europe, de chateaux, de forteresses et routes. Cela n'empêchait pas les peuples de crever de faim et de prendre parti pour leurs "saigneurs".
Il y a beaucoup de similitudes entre cette époque et la nôtre. Ceux qui détiennent les capitaux font les lois, réduisent les libertés individuelles, punitions et sanctions se multiplient, les innovations dans tous les domaines pleuvent ce qui n'empêche pas chaque année d'avoir notre lot de morts parmi les S D F en hiver, de mal nutrition chez les plus modestes, des maladies comme la tuberculose qui reviennent à grands pas (on n'en parle pas, c'est vrai), et bien d'autres fléaux qui ne devraient plus existés.
Comme au moyen âge, les serfs et vilains subissaient la guerre des chefs maintenaient une insécurité constante, notre époque apporte une insécurité au plus grand nombre grâce à la guerre des chefs d'états via terrorisme, économie de marché, produits bancaires foireux (crédits machins de cet été).
Pas de pays où règne la misère sans qu'à leur tête il y ait assez de richesses pour la maintenir. Militaires ou dictateurs ont toujours de quoi entretenir des régiments, des milices, acheter des armes,entretenir des pions à leurs services. Et nous pauvres idiots, nous croyons encore à la politique, aux lois, à la démocratie, aux valeurs républicaines etc... etc... etc...
mada
mada- Messages : 981
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: La grève et le service minimum.
Sarkozy est comme ses prédécesseurs, il fait des promesses de candidats, puis, une fois élu, il gouverne.
Sarkozy, bien conseillé, connaissait les besoins de groupes importants d'électeurs, il savait aussi que ces groupes ne sont pas composés obligatoirement des mêmes personnes.
Il a donc additionné des électeurs d'extrême-droite, de droite modérée, du centre, pour les rajouter à son électorat traditionnel (droite néo libérale). Il n'avait pas le choix.
Une fois élu, il lance les réformes mais sans faire l'erreur de ces prédécesseurs de droite.
"Qui trop embrasse, mal étreint". Ce dicton a été oublié par Juppé, Raffarin et Villepin.
En voulant être jusqu'au boutistes, ils ont été dans le mur. Sarkozy, lui, met la barre plus haut, puis recule.
Ainsi, il donne une illusion de puissance à ses adversaires.
Il y a une règle d'or en matière de conflit social, personne ne doit être humilié.
Le tango de Sarko est plus efficace que l'avancée aveugle.
Comment les Français jugent la chose ?
Ses opposants purs et durs, restent ses opposants purs et durs, donc pas de changement.
De l'autre bord, on dit "Au moins, lui, il est arrivé à quelque chose." ou alors "Lui, il n'est pas buté comme Villepin, il écoute les gens."
Ensuite, qui vous dit qu'il n'y aura pas de réformes supplémentaires sur les mêmes sujets ?
Tout le monde sait que le problème des retraites n'est pas réglé. On n'allait pas commencer à le régler en gardant les régimes spéciaux ?
Pour tous les autres thèmes, cela risque d'être la même chose.
Sarkozy, bien conseillé, connaissait les besoins de groupes importants d'électeurs, il savait aussi que ces groupes ne sont pas composés obligatoirement des mêmes personnes.
Il a donc additionné des électeurs d'extrême-droite, de droite modérée, du centre, pour les rajouter à son électorat traditionnel (droite néo libérale). Il n'avait pas le choix.
Une fois élu, il lance les réformes mais sans faire l'erreur de ces prédécesseurs de droite.
"Qui trop embrasse, mal étreint". Ce dicton a été oublié par Juppé, Raffarin et Villepin.
En voulant être jusqu'au boutistes, ils ont été dans le mur. Sarkozy, lui, met la barre plus haut, puis recule.
Ainsi, il donne une illusion de puissance à ses adversaires.
Il y a une règle d'or en matière de conflit social, personne ne doit être humilié.
Le tango de Sarko est plus efficace que l'avancée aveugle.
Comment les Français jugent la chose ?
Ses opposants purs et durs, restent ses opposants purs et durs, donc pas de changement.
De l'autre bord, on dit "Au moins, lui, il est arrivé à quelque chose." ou alors "Lui, il n'est pas buté comme Villepin, il écoute les gens."
Ensuite, qui vous dit qu'il n'y aura pas de réformes supplémentaires sur les mêmes sujets ?
Tout le monde sait que le problème des retraites n'est pas réglé. On n'allait pas commencer à le régler en gardant les régimes spéciaux ?
Pour tous les autres thèmes, cela risque d'être la même chose.
Pitaland- Messages : 539
Date d'inscription : 11/10/2007
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