C'est ça la démocratie !

Lu dans Le Canard Enchaîné de cette semaine.

Un arrêt de bus pour Sarko

A la sortie n° 15 de l’autoroute A, mardi 20 janvier, un car de tourisme est intercepté par les pandores. Contrôle. Et pas seulement pour le chauffeur ou les papiers du véhicule… Chaque passager doit décliner son identité. Bienvenue dans le fichier Stic !

Les 55 voyageurs, fonctionnaires du ministère du Développement durable, ont quitté la banlieue parisienne de bon matin. Ils se dirigent vers Sourdun, près de Provins, en Seine-et-Marne. Motif de cette virée : Sarko y est attendu pour vendre sa réforme de la carte militaire. La riante bourgade de 1 487 habitants perd son régiment de hussards et, « en échange », sa caserne désaffectée accueillera les fonctionnaires en question, qui veulent manifester leur opposition à cette délocalisation.

Les gendarmes, eux, restent muets sur les raisons de cette interpellation en rase campagne. Si ce n’est, lâche un militaire, que « l’opération était en préparation depuis huit jours », et le car « pisté depuis la veille ».

Après ce premier arrêt, les redoutables manifestants reprennent la route. A l’arrivée dans Provins, rebelote. Halte ! La gendarmerie a reçu le renfort des poulets. Pas davantage d’explications. Cette fois, le chauffeur reçoit l’ordre de ne pas ouvrir les portes. Au bout de vingt minutes, une dame éprouve quelque difficulté à respirer. Une simulatrice, tranchent les flics, qui refusent de lui laisser prendre l’air. Il faudra appeler les pompiers, qui recommandent d’autoriser les voyageurs à sortir. Après une heure de palabres, la petite troupe est finalement encadrée, à pied, vers la sous-préfecture, lieu de la manif. Evidemment, entre temps, Sarko est reparti.

Questions : de quel droit a-t-on contrôlé l’identité de tous les voyageurs ? Où était le « trouble à l’ordre public » prévu par la loi ? Quelle infraction avaient « commise ou tenté de commettre » les contrôlés ?
Quand on leur a interdit de sortir du car, étaient-ils en garde à vue ? Interrogée par Le Canard, la gendarmerie explique, pour justifier le premier contrôle, qu’ « un accident se serait produit dans le coin », Sic, et silence gêné.

Question subsidiaire : et si l’autocar avait transporté des militants UMP avec des pancartes à la gloire de Sarko ? La réponse est facile : les pandores auraient reçu l’ordre de leur ouvrir la voie, toutes sirènes hurlantes.

on se croirait en URSS il y a trente ans !

Faut croire que Sarko et sa clique ne sont pas sûr d'eux mêmes. Que craignent-ils exactement?

Tous les jours apportent un lot d'actes de ce genre en France, ça devient la banalisation des atteintes aux libertés individuelles.

mada

Sylvie a écrit:on se croirait en URSS il y a trente ans !

Salut Sylvie !

Bof ça n'est guère mieux dans la Russie d'aujourd'hui !

coucou Trami !

on dira que pour la Russie c'est la continuité dans le changement .....
mais pour la France, c'est un sacré retour en arrière ......

Sarkozy dans le Maine-et-Loire : 700 policiers pour 1.600 habitants

NOUVELOBS.COM | 19.02.2009 | 16:29

Le déplacement du chef de l'Etat sur le thème de la réforme de l'agriculture a été placé sous haute surveillance, un mois après son déplacement à Saint-Lo. Aucun rassemblement n'avait été annoncé.


Nicolas Sarkozy lors de la visite d'une ferme à Daumeray (AFP)

Près de 700 gendarmes et policiers ont été mobilisés jeudi 19 février pour assurer la sécurité de la visite de Nicolas Sarkozy à Daumeray, un village de 1.600 habitants au nord d'Angers, a-t-on appris auprès de la préfecture et de la gendarmerie du Maine-et-Loire.

Un mois après le déplacement du président de la République à Saint-Lo, émaillé de manifestations et suivi par une mutation du préfet et du directeur de la sécurité publique de la Manche, des moyens exceptionnels avaient été mis en oeuvre jeudi pour éviter tout incident.

En première ligne, le groupement départemental de gendarmerie chargé de sécuriser le trajet présidentiel, les accès au village et à l'exploitation agricole visitée par le président, a réuni tous ses effectifs disponibles, soit 230 hommes dont plusieurs réservistes.

Il a été appuyé par quatre escadrons de gendarmes mobiles (venus de Pontivy, Châteauroux, Le Havre et Vannes), et par un escadron de CRS qui a été affecté à la surveillance de l'aérodrome d'Angers-Marcé où a atterri et décollé Nicolas Sarkozy, soit au total près de 400 personnes.

Le Raid, le GIPN, un hélicoptère...

Des hommes du Raid (Unité d'élite de la police nationale), du GIPN (Groupement d'intervention de la police nationale), une quinzaine de fonctionnaires de police en civil et un hélicoptère de surveillance ont aussi participé aux opérations, sans compter le GSPR (Groupe de Sécurité du Président de la République), selon les mêmes sources.

Plus de mille invités triés sur le volet ont pu assister à l'intervention du Président dans la salle des sports de Daumeray.

Aucun rassemblement n'avait été annoncé, et aucun incident n'a été signalé lors de la visite présidentielle de deux heures dans le Maine-et-Loire.

il parait que Sarko va faire l'ouverture du salon de l'agriculture ........... y aura t-il un flic incognito derrière chaque vache ????

Sylvie a écrit:il parait que Sarko va faire l'ouverture du salon de l'agriculture ........... y aura t-il un flic incognito derrière chaque vache ????

Salut Sylvie, deux flics tu veux dire un devant pour les cornes et un derrière por ce que tu penses. Ah ces braves vaches vont regretter les paluches de Chirac, il n'était jmais aussi bon qu'au cul des vaches !

Regardez ce détournement de vidéo, ça vaut le jus. D'après le film "Apocalypse now" : la récente balade de NS près d'Angers

https://www.dailymotion.com/video/x8hkar_sarkozy-en-visite-la-france-den-hau_webcam

Bien trouvé ! On s'y croirait