Les horaires...........Parlons en !

Pour ou contre les ouvertures des grandes surfaces le dimanche, peu importe. Mais vous qui êtes consommateurs, quel est votre respect réel et avéré pour ceux qui travaillent dans le commerce ? Pas bien grand. Beaucoup de toutes tranches d'ages confondues me le font, et beaucoup d'entre vous, consommateurs, vivez ainsi. Le facile, le rapide, l'accession immédiate à vos envies ( je n'ose pas employer " besoins " ).
Quand on fait un boulot qui se respecte, encadré de surcroit par des règlements stricts, on ne peut que relever la tendance lourde de ces derniers temps de la part de toutes sortes de clientèle, est de vous tomber dessus dès 11h15 en demandant à manger. Et vous de vous faire incendier car votre service ne commence pas avant 11h55, et traiter d'incapable, de mauavis commerçants, de faux restaurateurs, de fraudeurs ( mais si, cela arrive fréquemment ).
Pourtant une loi nous régit qui dit que si vous n'afficez pas de propositions commerciales avant 11h30, le service ne peut débuter que 25 minutes après. Et quand vous n'avez rien affiché et que les gens exigent, vocifèrent, menacent, insultent. Et encore s'ils demandaient après du snacking ou du sandwich, on pourrait comprendre. Mais non c'est pour le plat du jour à 11h20. Et du retraité au jeune couple avec enfant en bas âge.
C'est quoi d'autre que tout ces gens qui veulent de l'hyper ouvert le dimanche ?
Avec dans leur sale caboche le raisonnement suivant " je vais à l'hyper, j'ai finis mes courses vers 11h15 et là je me rends à la cafet' ou au mac crado manger un morceau. Comme cela j'évite les bouchons de 12h30 et je mange en 30 minutes café compris ".
Ce monde je n'en veux pas. Pas plus que vous toutes et tous ici présents sur ce forum. Mais la grande majorité veut vivre ainsi.
Donc, sans prétention aucune, je vous livre le secret des résultats du fameux sondage, les gens aiment la merde, veulent vivre dans un monde de merde tant que la merde leur parait sentir bon pour eux. Qu'elle enlise ( qu'elle emmerde ) les autres peu importe, leur petit satisfaction egotiste aura été assouvie.
Une précision quand j'écris tendance lourde c'est que depuis quelques mois, ma femme en reçoit une vingtaine par semaine claquée sur ce modèle.
Vous appelez cela vivre ?

Vous avez raison Bakounine d'être en colère.
Toutefois, je mettrais un bémol aux véritables raisons de votre colère car je ne crois pas que la majorité des gens aime "la merde" comme vous dîtes.
Par contre, de plus en plus de gens sont mal élevés, sans gêne, égoïstes, impatients, jamais contents, bref ils se conduisent comme de sales mômes gâtés qui se fichent complètement des autres.
Leur crédo, c'est assouvir leurs envies au moment ou elles arrivent, donc, "si j'ai faim, ON me sert à manger, si je veux aller faire des courses le dimanche, ON ouvre les magasins", etc...
le problème justement c'est le ON.
Le ON, celui ou celle qui est là pour vous servir, est transparent, incolore, inodore, n'a rien à dire, est taillable et corvéable à merci et pourquoi, parce qu'on ne le connaît pas. C'est un anonyme et peu importe qu'il ou elle ait une famille, une vie sociale.
Nous sommes entrés dans l'ère de l'individualisme outrancier !!!

Bakounin, qu'est-ce que vous nous faites ?
Vous avez raison.
Pendant des années j'ai mangé midi et soir au restaurant et j'ai noté qu'en général les emmerdeurs étaient les retraités et les touristes, plus globalement, ceux qui n'avaient pas d'exigence d'horaire.
Il m'est même arrivé de houspiller des clients, client moi-même, quand je voyais que le taulier ne pouvait pas se le permettre.
Dans mon coin, je passe pour un martien, dans un supermarché, je salue tous les salariés que j'y rencontre. Je ne fais jamais mes achats à l'ouverture et peu de temps avant la fermeture.
Total, le personnel est souriant avec moi et je suis chouchouté aux rayons trad; au rayon marée, j'ai droit à un traitement de faveur (faut pas le dire au patron).
C'est vrai, j'ai un gros handicap, je connais la grande distribution par cœur et les conditions de travail de ceux qui y bossent.
Quant au boulot du couple Bakounin, c'est un des plus crevants qui soit, mais ils aiment ça, donc, pas de circonstances atténuantes. Il faut être maso pour l'exercer, ce sont les seuls masos que j'admire.

Vous avez tous les trois raison.
- Le gens aiment de plus en plus la merde, parce qu’ils veulent tout avoir et vite, et cela n’est pas toujours possible.
- Les gens sont de plus en plus mal élevés, on pourrait dire qu’ils traitent comme on les traites, la chaîne infernale qui s’agrandit, le sous homme, l’homme kleenex.
- Des masos comme notre ami sont de plus en plus rares, mais leur force c’est de aimer ce qui font et j’espère qu’il aura toujours et déçus du système actuel il y aura qui en reviendront au savoir faire, en prenant le temps et savoir qu’un bon petit plat, n’est pas un sachet qu’on sorte du congélateur et l’on met au micro ondes, ou des frites que l’on remets milles fois dans la friteuse.
- Je fréquente rarement les grandes surfaces, cela me fatigue et m’agasse.
- Je fréquente des supermarchés de quartier ou des commerces, où les caissières sont contentes de trouver un égal qui les traite en êtres humains, et cela ne coûte pas, il faut seulement le voir ainsi.

turquesa, moi aussi, j'évite les grandes surfaces, je vais au Franprix de mon quartier, et puis je commande en ligne aussi, c'est pratique, pour les grosses courses : bouteilles, conserves, papiers de toilette etc..

Pitaland a écrit:Bakounin, qu'est-ce que vous nous faites ?
Vous avez raison.
Pendant des années j'ai mangé midi et soir au restaurant et j'ai noté qu'en général les emmerdeurs étaient les retraités et les touristes, plus globalement, ceux qui n'avaient pas d'exigence d'horaire.
Il m'est même arrivé de houspiller des clients, client moi-même, quand je voyais que le taulier ne pouvait pas se le permettre.
Dans mon coin, je passe pour un martien, dans un supermarché, je salue tous les salariés que j'y rencontre. Je ne fais jamais mes achats à l'ouverture et peu de temps avant la fermeture.
Total, le personnel est souriant avec moi et je suis chouchouté aux rayons trad; au rayon marée, j'ai droit à un traitement de faveur (faut pas le dire au patron).
C'est vrai, j'ai un gros handicap, je connais la grande distribution par cœur et les conditions de travail de ceux qui y bossent.
Quant au boulot du couple Bakounin, c'est un des plus crevants qui soit, mais ils aiment ça, donc, pas de circonstances atténuantes. Il faut être maso pour l'exercer, ce sont les seuls masos que j'admire.

Merci du compliment aux masos, Pita, et rassurez vous je ne couve pas une rechute de mauvais poil. Des gens charmants, aimables, dispos et polis comme vous en faites, à n'en jamais douter, partie, heureusement nous en avons un grand nombre, tant mieux, sinon cela serait vraiment invivable. Mais dès qu'arrive une période de vacances, nous retrouvons les mêmes goujats et malotrus. Les " on " comme écrit fort justement une demoiselle à propos de mon sujet. Ces fameux " ON ". ON paye. On est important. ON vous fait vivre. Mais ON vous lache un minimum aussi bien d'e que de respect.
Et comme vous Pita, je passe pour un alien car je dis bonjour, s'il vous plait et n'interpelle jamais une vendeuse ou un gondolier sans un " excusez moi ". Un alien je vous dis.
Et quand même pas si masos que cela le couple Bakou, nous sommes payer en retour par nos habitués qui nous suivent et savent même excuser mes jours de fatigue en cuisine.

bakounin a écrit:

Pitaland a écrit:Bakounin, qu'est-ce que vous nous faites ?
Vous avez raison.
Pendant des années j'ai mangé midi et soir au restaurant et j'ai noté qu'en général les emmerdeurs étaient les retraités et les touristes, plus globalement, ceux qui n'avaient pas d'exigence d'horaire.
Il m'est même arrivé de houspiller des clients, client moi-même, quand je voyais que le taulier ne pouvait pas se le permettre.
Dans mon coin, je passe pour un martien, dans un supermarché, je salue tous les salariés que j'y rencontre. Je ne fais jamais mes achats à l'ouverture et peu de temps avant la fermeture.
Total, le personnel est souriant avec moi et je suis chouchouté aux rayons trad; au rayon marée, j'ai droit à un traitement de faveur (faut pas le dire au patron).
C'est vrai, j'ai un gros handicap, je connais la grande distribution par cœur et les conditions de travail de ceux qui y bossent.
Quant au boulot du couple Bakounin, c'est un des plus crevants qui soit, mais ils aiment ça, donc, pas de circonstances atténuantes. Il faut être maso pour l'exercer, ce sont les seuls masos que j'admire.

Merci du compliment aux masos, Pita, et rassurez vous je ne couve pas une rechute de mauvais poil. Des gens charmants, aimables, dispos et polis comme vous en faites, à n'en jamais douter, partie, heureusement nous en avons un grand nombre, tant mieux, sinon cela serait vraiment invivable. Mais dès qu'arrive une période de vacances, nous retrouvons les mêmes goujats et malotrus. Les " on " comme écrit fort justement une demoiselle à propos de mon sujet. Ces fameux " ON ". ON paye. On est important. ON vous fait vivre. Mais ON vous lache un minimum aussi bien d'e que de respect.
Et comme vous Pita, je passe pour un alien car je dis bonjour, s'il vous plait et n'interpelle jamais une vendeuse ou un gondolier sans un " excusez moi ". Un alien je vous dis.
Et quand même pas si masos que cela le couple Bakou, nous sommes payer en retour par nos habitués qui nous suivent et savent même excuser mes jours de fatigue en cuisine.

Si c’est pour moi les « ON », je sais de quoi je parle, car en principe ces « On » qui traitent mal (et on traite mal au travail), s’en prennent aux plus polis, aux plus rares survécus de l’humain qui existent.
Je vois encore des visages me regardant comme si j’était une extraterrestre dire bonjours, merci, et bonne journée ou WE aux caissières du LIDL où il m’arrive d’aller, parce que elles travaillent comme d’excaves. Et leurs clients idem…
Je pourrais un jours me trouver obliger de travailler comme caissière dans un de ces établissements, avec ce que je vois coté client, et coté chefs, je ne sais pas si je survivrais.
Vous avez raison.

Turquesa a écrit:

bakounin a écrit:

Pitaland a écrit:Bakounin, qu'est-ce que vous nous faites ?
Vous avez raison.
Pendant des années j'ai mangé midi et soir au restaurant et j'ai noté qu'en général les emmerdeurs étaient les retraités et les touristes, plus globalement, ceux qui n'avaient pas d'exigence d'horaire.
Il m'est même arrivé de houspiller des clients, client moi-même, quand je voyais que le taulier ne pouvait pas se le permettre.
Dans mon coin, je passe pour un martien, dans un supermarché, je salue tous les salariés que j'y rencontre. Je ne fais jamais mes achats à l'ouverture et peu de temps avant la fermeture.
Total, le personnel est souriant avec moi et je suis chouchouté aux rayons trad; au rayon marée, j'ai droit à un traitement de faveur (faut pas le dire au patron).
C'est vrai, j'ai un gros handicap, je connais la grande distribution par cœur et les conditions de travail de ceux qui y bossent.
Quant au boulot du couple Bakounin, c'est un des plus crevants qui soit, mais ils aiment ça, donc, pas de circonstances atténuantes. Il faut être maso pour l'exercer, ce sont les seuls masos que j'admire.

Merci du compliment aux masos, Pita, et rassurez vous je ne couve pas une rechute de mauvais poil. Des gens charmants, aimables, dispos et polis comme vous en faites, à n'en jamais douter, partie, heureusement nous en avons un grand nombre, tant mieux, sinon cela serait vraiment invivable. Mais dès qu'arrive une période de vacances, nous retrouvons les mêmes goujats et malotrus. Les " on " comme écrit fort justement une demoiselle à propos de mon sujet. Ces fameux " ON ". ON paye. On est important. ON vous fait vivre. Mais ON vous lache un minimum aussi bien d'e que de respect.
Et comme vous Pita, je passe pour un alien car je dis bonjour, s'il vous plait et n'interpelle jamais une vendeuse ou un gondolier sans un " excusez moi ". Un alien je vous dis.
Et quand même pas si masos que cela le couple Bakou, nous sommes payer en retour par nos habitués qui nous suivent et savent même excuser mes jours de fatigue en cuisine.

Si c’est pour moi les « ON », je sais de quoi je parle, car en principe ces « On » qui traitent mal (et on traite mal au travail), s’en prennent aux plus polis, aux plus rares survécus de l’humain qui existent.
Je vois encore des visages me regardant comme si j’était une extraterrestre dire bonjours, merci, et bonne journée ou WE aux caissières du LIDL où il m’arrive d’aller, parce que elles travaillent comme d’excaves. Et leurs clients idem…
Je pourrais un jours me trouver obliger de travailler comme caissière dans un de ces établissements, avec ce que je vois coté client, et coté chefs, je ne sais pas si je survivrais.
Vous avez raison.

Bien sur que non, les "ON " ne vous étaient pas adressés. Ils faisaient allusion à sur personalisation dont font preuves nombre de nos concitoyens et dont nous souffrons tous, quand on a envie de rester humains. Mais rassurez vous, rien n'était dirigé contre vous.

Cette question revient régulièrement, avec l'aide massive des médias, des fois qu’on ait changé d’idée en même temps que de gouvernement !
Pas de chance, j’ai 50 % de sang dauphinois et 50 % de sang bourguignon ! Sacré cocktail et quand je dis non, c’est NON !!!!
Surtout si ces magasins ont le monopole du tout chinois à tous les rayons, ces magasins bruyants au sol glissant, ces magasins où l’article que vous souhaitez est inaccessible sur l’étagère, à moins de vous mettre à plat ventre dans l’allée ou mesurer 2 m de haut, ces magasins aux caddies qui ont une roue coincée, où le jeton ne veut pas rentrer et lorsqu’il fait froid, vous recevez 1000 volts dans les doigts à vous ficher le brushing en l’air, ces magasins où la promotion annoncée à grand renfort de publicité, condamnant votre boite aux lettres, est déjà épuisée quand vous arrivez alors que c’est le premier jour, ces magasins où lorsque vous videz votre caddie sur le tapis, la caissière commence déjà à expédier vos courses au fond de sa caisse, là où la surface, avec le temps, s’est réduite comme le contenu de votre porte-monnaie et vous oblige à travailler à la chaîne et emballer vos achats sous le regard menaçant du client suivant qui trouve que vous n’allez pas assez vite, ces magasins où les fruits et les légumes sont vendus comme s’ils avaient été cueillis sur Mars tant le tarif est élevé alors que c’est la pleine saison… Bref, il y aurait encore tant à dire ! Voilà que maintenant, le client est tout fier d’enregistrer lui-même ses courses avec une « douchette » et de passer à la caisse libre-service alors qu’il y a toujours un article qui cloche : « vous avez oublié de peser votre article… la référence de votre article ne correspond pas… votre carte est mal insérée… nous n’acceptons pas les chèques… ». Prochainement dans ces magasins : le déchargement des camions de livraisons par le client lui-même, douchette en main, carte bancaire entre les dents, coffre de voiture grandement ouvert !
Non vraiment, le dimanche, laissons vivre nos petits commerces de proximité :
il existe des lieux ouverts, non par dérogation, mais par coutume et qui apportent à leurs clients la culture française, même s’il s’agit de produits de consommation courante : boulangeries, pâtisseries, marchés locaux, restaurants… des lieux autres que des hypermarchés aux étalages remplis d'articles asiatiques, sans aucune convivialité. Si les grands magasins ouvrent le dimanche, avec leurs cafétérias, c’est tout un pan d’une culture typiquement française qui s’affaissera. Finie l’ambiance du dimanche en famille et des loisirs, on conditionnera des familles entières à la consommation à outrance de produits sans âme. Par ce bais, ce sont les enfants qui sont visés, car futurs consommateurs ; donc le but recherché est de les habituer très tôt.
[b]

La population urbaine étant plus nombreuse que la population rurale, il y a des chances que le dimanche en ville les gens s'emmerdent.Il faut admettre que dans notre société, tout est fait pour que les gens dépendent de quelque chose ou de quelqu'un pour supporter leur vie.

Mais il faut se méfier de ce que les lobbyes de la grande distribution essaient d'imposer.

Le dimanche, je vois beaucoup de jeunes sur les terrains de foot, à bicyclette, à pied, ou dans des lieux festifs comme la fête du jambon, de la choucroute ou encore de la saucisse, ou encore dans le loto du club bidule ou machin.

En ville, toutes les piscines sont ouvertes le dimanche matin, les parcours de santé sont plein de monde, adultes et enfants. Par contre je ne sais pas ce qui se passe dans les banlieues ghettos. Dans ces endroits, bien souvent, la grande surface est la seule animation qui existe.

Je veux dire par là, qu'il faut se méfier de la propagande. La réalité du monde n'est pas ce que les médias nous dégueulent du matin au soir 7 jours sur 7. Personnellement, je n'irai pas faire mes courses dans une grande surface un dimanche ou un jour férié car j'estime que les salarié-e-s doivent lutter pour être mieux payer et non pour travailler plus.

Si les gens se mettent à travailler le dimanche, ce sera de plus en plus difficile de maintenir le peu de vie associative et syndicale qui reste. Je parle des assos qui luttent contre le libéralisme bien sûr.

A force de transposer les valeurs de l'entreprise dans la société, le dimanche devra être une journée aussi rentable qu'une autre pour la finance, en faisant passer le dimanche comme un jour normal. Derrière l'aspect "avoir du temps pour faire ses courses" il y a un choix de société, société qui réduit tout à l'aune de l'€ ou du $.

mada