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Message  mada Dim 24 Fév - 8:20

C'est l'extrait d'un article qui me parait fort intéressant au niveau de l'info. Il nous explique de quelle manière on devra payer plus pour être remboursé moins ou pas du tout.


[...]Réduire l’intervention du collectif dans la prise en charge du coût de la santé et, en conséquence, limiter, voire diminuer, une masse financière qui se comptabilise dans les dépenses publiques.
Mais il ne s’agit pas de réduire la dépense des malades qui alimente les acteurs de la production sanitaire. Au contraire, tout sera fait pour favoriser la consommation médicale. On veut réduire le budget de la Sécurité Sociale, pas les dépenses de santé des citoyens.
Une couverture sociale qui rétrécit entraîne mécaniquement un transfert vers des solutions assurantielles privées. On sait à quel point les assurances complémentaires lorgnent sur la gestion du pactole que nous évoquions ci-dessus.
Les résultats de cette stratégie sont évidents. Un tel système existe. Les Etats Unis offrent à cet égard un champ d’analyse édifiant. Les dettes contractées pour se soigner y sont le premier motif de faillite personnelle. Dans les populations défavorisées, les indicateurs sanitaires (mortalité, espérance de vie, etc…) approchent celles du tiers monde. Et c’est au moment où émerge dans ce pays une revendication à la protection sociale collective que notre président américanophile manœuvre pour détruire la nôtre !

A propos de ticket modérateur, les affections de longues durées (ALD) sont la cible des projets gouvernementaux. Ces maladies graves entraînent une exonération du fameux ticket (remboursement à 100% des tarifs). Avec l’augmentation des personnes atteintes d’ALD (8,2 millions en 2004, presque 9 millions en 2006), les dépenses engagées en remboursement de leur traitement progressent vivement (5,2% par an entre 2003 et 2006). Jusqu’à présent, compte tenu des déficiences de l’état général que provoquent un cancer ou un sida par exemple, le cadre de l’exonération tenait compte de ce phénomène. Demain, il est vraisemblable que l’on ne prendra plus en charge à 100% que le produit ou la prestation uniquement destinés au traitement de la pathologie. Les cancéreux ou les sidéens devront assumer un ticket « modérateur » ( !) pour les frais de santé occasionnés par les maladies opportunistes…D’autres projets visent les affections de longues durées. On veut en réduire la liste (une trentaine actuellement). Certains souhaiteraient limiter l’exonération à un stade de gravité avéré de la maladie. Une prime de fin de vie… ?

[...]
Limiter la prise en charge collective (la Sécu) aux soins considérés « efficients » : le « panier de soins ».
Pour faire court, c’est le « panier de soins » dont l’intitulé connaît quelques évolutions et qui s’introduit maintenant sous le vocable de « panier de biens et services médicaux ». Au nom d’une logique purement comptable, après s’être appesanti sur l’irrépressible augmentation des dépenses de santé jugée insupportable pour les finances publiques, en ayant lourdement suggéré les abus perpétrés par les assurés sociaux, on se propose de limiter le périmètre des soins remboursables dans le cadre de la solidarité nationale à ceux qui seraient jugés indispensables.

Indispensables non pas sur des critères d’utilité et d’efficacité scientifiquement démontrés, mais sur des choix concernant « l’efficience » de la thérapeutique. Ce qui veut dire que l’on introduit un paramètre d’appréciation totalement subjectif de ce qu’une collectivité accepte d’assumer. Imaginons en les conséquences selon le type de pouvoir aux commandes ! Toutes les déviances sont alors possibles. Celle qui vient en premier est rapidement identifiée : la Sécu ne rembourse plus que les soins dispensés pour quelques maladies graves (le gros risque). Pour le reste, voyez avec votre régime complémentaire, si vous en avez un, si vous pouvez encore le payer, et si votre police d’assurance prévoit la couverture de cette maladie. Mais ça pourrait être encore plus féroce : pourquoi dialyser les personnes de plus de 70 ans ? Pourquoi rembourser les soins consécutifs au cancer du fumeur ? A qui la charge des accidents sportifs ou de loisirs ? Et ainsi de suite… !


Pendant ce temps, en l’absence d’une politique authentique de contrôle, la production sanitaire génère des soins inutiles, voire dangereux (que le rapport Beraud estimait à 1/5 des dépenses il y a quelques années) et les professions de santé libérales bénéficient de générosités sans précédent. (+ 31,2% pour la consultation des généralistes entre 2002 et 2008, + 25,2% en secteur 1 et + 13,7% en secteur 2 pour la chirurgie).

Les maladies graves pour la sécu, les autres pour les régimes complémentaires

Moduler la prise en charge des soins en fonction des revenus
A propos de franchise (quel drôle de nom pour une pénalité !), Monsieur Attali rejoint un autre transfuge du parti socialiste, M. Hirch, sous ministre des solidarités, ou le rapport Briet/Fragonard sur le « bouclier sanitaire », pour proposer une réforme qui, en résumé, l’un avec des franchises proportionnelles aux revenus, les autres avec une prise en charge des frais médicaux elle aussi modulée selon les revenus, proposent une couverture différentiée. Cette forme de sélection des malades rompt évidemment avec le principe d’égalité devant la santé édicté en 1946.


En outre, on peut imaginer que les populations affectées par la réduction des prestations collectives et obligées de recourir davantage aux couvertures assurantielles, n’accepteraient plus de cotiser dans les mêmes proportions au régime collectif. Le rêve ! Enfin, la fin de la solidarité… !

La désagrégation de l’encadrement du prix des prestations sanitaires.
Compte tenu du coût des soins, sans une protection sociale collective couvrant la dépense des malades, l’accès aux traitements serait très problématique pour la majorité d’entre nous. Afin que la collectivité maîtrise (relativement) le budget qu’elle y consacre, dans la mesure où le système sanitaire marchand fonctionne sans les régulations nécessaires d’un marché sain : consommateurs compétents et libres de leurs choix (peut-on renoncer à la santé ? Est-on en mesure de sanctionner le médecin dans ses diagnostics et ses pratiques ?) et producteurs subissant une réelle concurrence (le magnétiseur ne présente pas vraiment une alternative), la puissance publique à, sous des formes diverses, fixé un prix pour les prestations sanitaires et mis en place un certain nombre de règles pour protéger les consommateurs.

C’est ce qui insupporte les ultra-libéraux, gêne les stratégies commerciales auxquelles ils aspirent et confère à la collectivité une charge dont ils voudraient la débarrasser.


La libéralisation des honoraires médicaux
Le prix des soins de ville est à cet égard significatif : Dès la réforme (1946) de l’assurance maladie, les pouvoirs publics ont instauré le principe de contrats (les conventions) entre les professions de santé libérales et la Sécu, pour définir les rapports entre l’ordonnateur des dépenses (médecins) et le payeur (la Sécu), notamment, pour fixer des tarifs opposables qui constitueraient la base de remboursement de l’assurance maladie.


L’Inspection Générale des Affaires Sociales à publié en avril 2007 un rapport alarmant sur ce quelle considère comme un obstacle à l’accès aux soins et un recul de la solidarité. Les dépassements augmentent de 10% par an depuis 25 ans et, dans certaines régions (Ile de France, PACA, …) et certaines spécialités (la chirurgie notamment), ces dépassements, non pris en charge par le régime général et peu couverts par les régimes complémentaires, deviennent insupportables pour la plupart des malades. En 2005, ce sont 6 milliards d’Euros de dépassements (médecins + dentistes) qui pèsent en grande partie sur le budget des ménages.

Or, cette situation qui entraîne un recul considérable de la protection sociale résulte d’une véritable stratégie. Stratégie d’un cynisme effarant de la part d’un gouvernement qui ne cache pas son intérêt pour ce genre de solution (Cf. les déclarations du candidat Sarkozy). De plus, ces manœuvres rencontrent peu d’obstacles. A l’exception de quelques pétitions de principe des partis « de gauche » et des syndicats (qui participent pourtant à la gestion de l’assurance maladie), une étrange inertie affecte ceux qui devraient défendre l’intérêt collectif. Cette stratégie est absolument conforme au triptyque que nous énoncions précédemment : 1) favoriser les dépenses de santé des malades obligés de subir des honoraires en constante augmentation ; 2) ne pas alourdir les dépenses de la Sécu puisqu’elle ne rembourse pas les dépassements ; 3) pousser les assurés vers les régimes complémentaires de plus en plus onéreux et de moins en moins généreux, et, enfin, cerise sur le gâteau, satisfaire les corporations médicales libérales très proches du pouvoir en place.

Malgré tout, la succession de rapports alarmants (IGAS, Cours des Comptes, Haut Conseil) et quelques campagnes de presse (notamment une série d’articles du « Parisien » en 2007) ne peut qu’entraîner quelques aménagements dans cette situation anarchique. Les projets du gouvernement sont assez clairs : Sous prétexte de réguler les dépassements en les limitant en nombre et en pourcentage, on va les pérenniser, peut-être même les généraliser[5]. A titre d’exemple, si les médecins sont autorisés à fixer des dépassements jusqu’à concurrence de 100% des tarifs de remboursement, alors qu’aujourd’hui pour une consultation de généraliste, le remboursement s’effectue sur la base de 23 E., soit 16,10 E., demain, pour une dépense de 46 E., avec une base de remboursement qui n’aurait pas progressée, le reste à charge serait de 29,90 E. au lieu de 6,90 E actuellement.

Les grandes manœuvres pharmaceutiques
Près de 32 milliards d’euros, c’est ce que nous dépensons au cours d’une année pour acheter les médicaments qui doivent être prescrits par un médecin et délivrés par un pharmacien, gage d’une relative sécurité puisque, malgré ces précautions, les effets indésirables de ces produits provoquent plus de morts que les accidents de la route.

En France, la pharmacie est l’exemple d’une hallucinante gabegie, largement organisée par une industrie qui a su s’infiltrer dans la plupart des organes de décisions : les structures publiques qui autorisent les médicamentss au remboursement et qui en fixent les prix, les prescripteurs (les médecins), pour lesquels elles investissent des moyens marketing considérables.

Résultat, des prescriptions foisonnantes et inappropriées, une pharmacopée considérable composées de multiples copies d’une même molécule et la plus grosse consommation mondiale.

[...] Pour y parvenir, compte tenu de la faible contribution des médecins, on a autorisé la substitution par les pharmaciens que l’on a intéressés à l’affaire en revalorisant le remise légale qu’ils perçoivent et en laissant augmenter les marges supplémentaires que leurs accordent les fabricants. Ces ristournes perçues par les officines auraient dû être répercutées sur le prix de vente et, en conséquence, elles auraient diminué les dépenses de l’assurance maladie. En fait, ces réductions n’ont pas eu lieu et les pharmaciens ont conservés le pactole. La Direction de la concurrence était en train d’instruire une action contentieuse, lorsque le gouvernement est intervenu pour faire cesser toute velléité à l’encontre de cette corporation très protégée. Qu’en pensent les malades soumis à une rigueur opiniâtre ?

Ces patients qui deviendront peut-être malades, lorsqu’ils auront accès à des produits mis en vente libre et distribués sans prescription médicale. Car c’est l’une des stratégies d’un couple gouvernement/industrie pharmaceutique qui voit dans « l’automédication », non remboursée bien entendu, le moyen particulièrement pervers de diriger des patients forcément incompétents, livrés aux tentations de la publicité, vers un marché libre où les prix flambent.

Nous pourrions développer bien d’autres exemples d’une remise en cause globale des mécanismes de solidarité de notre système de protection sanitaire et sociale. La dégradation de nos hôpitaux publics au bénéfice des cliniques privées étant l’un des exemples les plus inquiétants. Devant ces tristes réalités, on comprend la volonté des promoteurs du dieu « marché » de nous conduire vers un « ailleurs » que nous aurions gagné à force de pénitences.

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Message  trami Dim 24 Fév - 15:39

je me suis acharné à dire le danger de la déshumanisation et des atteintes graves à la sécurité sociale !
Ça à commencé sous giscard l'estaing (celui qui a racheté sa particule et le château d'Estaing )
Les saboteurs quiont suivi sont Balladur ,Barre,Juppé,Fillon et tutti et quanti !
Le fond est que le patronat a contesté dès l'origine le fait de verser des cotisations (qui ne leur ppartenaient pas car il s'agissait desalaires différés ) Ils ont obtenu satisfaction sous Chirac,car ils ont bénéficié de décotes quidevaient être compensées par l'État mais n'ont jamais été reversées !!!!!
tout cet argent a été dépensé dans d'autres domaines et maintenant on veut tuer le chien ,l'accusant d'avoir la rage !
Mais ces imbéciles ne comprennent pas qu'en matière de santé publique si on n'agit pas à temps ,nous aurons : -des morts prématurées
- des chroniques
qui coûteront bien plus cher et plus longtemps !
Pendant ce temps les cliniques (marchands de soupe ) s'emparent de la partie la plus juteuse des soins---> celle qui arapporte le plus de fric et moins de séquelles <
Je connais des gens qui vont se faire opérer dans leprivé !Il y a visite préalable des anesthésistes (payante alors qu'elle est incluse dans le coût principal de l'acte ) et il faut remplir une liasse de documents déchargeant le responsabilité professionnellede ces messieurs !!!!!
Ces cliniques sont devenues -pour la plupart- propriété de sociétés financières et ,seule y compte la chasse à l'acte rentable !!!
pendant ce temps l'hôpital public part à la dérive ,tout ça parce que l'on n'a pas formé de gens compétents en comptabilité analytique d'exploitation et que personne dans l'administration n'y connaît rien !
Alors on a sorti le budget global- complètement stupide dans sa conception et que l'on peut bloquer avec des points d'indice ___cequi est parfaitement stupide ___ et ne prend pas encompte
- les formules désuètes (à supprimer ou à transformer )
- les formules innovantes dont le démarrage coûte très cher !
Alors onbloque et on rend hasardeuse toute hospityalisation dans le public !!!!

en attendant ,en sabotant la sécurité sociale ,on va au-devant de dépenses lourdes
Mais peu de citoyens se sont levés pour dénoncer cette atteinte au bien public ( une de plus !)
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Message  mada Dim 24 Fév - 15:59

Difficile d'admettre que le secteur santé s'organise principalement autour des intérêts des industries pharmaceutiques, des nouvelles technologies, des médecins généralistes et spécialistes, des cliniques privées, etc.... j'en passe car la liste est longue. Les malades sont des ressources humaines qui devront payer ou crever car à l'avenir, il y aura des priorités en fonction des élites qui nous commandent. Je sais que l'article que j'ai placé est un peu long et pourtant j' ai coupé quelques passages, mais ce type d'info ne passe pas par les grands médias. Les médias abordent le sujet que par un petit bout de la politique Sarko........ alors qu'il y a assez d'argent pour que la sécu puisse rester "solidaire".
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Message  lolofab Dim 24 Fév - 16:20

Mada , désolée , mais il m'est physiquement impossible de lire un post aussi long...n'empêche que je l'ai "survolé" , et au vu de la réponse de Trami et de la vôtre , je cerne de quoi il s'agit..
La santé , hélas , devient un "produit de consommation".......la rentabilité prends le pas sur tout autre chose......les prix des soins s'envollent , la plupart des spécialistes pratiquent des dépassements d'honoraires , certains faramineux..les diverses taxes et franchises médicales font qu'une partie de la population hésite et renonce à se soigner correctement , faute de moyens financiers....
Cetts hésitation et ce renoncement des soins existait déjà pour ce qui touchait aux soins dentaires et ophtalmiques...mais de plus en plus cela s'étend à TOUS les domaines de santé.....
Là encore , certains ne font que de la rentabilité à cours terme alors qu'au niveau d'un pays tout entier , la santé ne doit être envisagée que comme un progrès pour tous , la notion de rentabilité n'y a pas sa place , à mon avis .
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Message  trami Lun 25 Fév - 8:39

mada a écrit:Difficile d'admettre que le secteur santé s'organise principalement autour des intérêts des industries pharmaceutiques, des nouvelles technologies, des médecins généralistes et spécialistes, des cliniques privées, etc.... j'en passe car la liste est longue. Les malades sont des ressources humaines qui devront payer ou crever car à l'avenir, il y aura des priorités en fonction des élites qui nous commandent. Je sais que l'article que j'ai placé est un peu long et pourtant j' ai coupé quelques passages, mais ce type d'info ne passe pas par les grands médias. Les médias abordent le sujet que par un petit bout de la politique Sarko........ alors qu'il y a assez d'argent pour que la sécu puisse rester "solidaire".
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Tout à fait d'accord,Mada ,l'époque est à la déshumanisation totale ! seul subsiste le client ,mais le client a de moins en moins de revenus disponibles !!!!
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Message  berny Lun 25 Fév - 11:18

Pour Sarkozy son modèle c'est les USA alors il va mettre les assurances privées pour la santé, je pense qu'il y aura un bouleversement sur la sécurité sociale, 2008 sera l'année des surprises!!!! Sad Sad

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