Baisse de la TVA dans la restauration

Reportage à Antibes au JT de France 2 hier soir sur l'application de la baisse de la TVA chez les restaurateurs.
Y a quand même un truc qui m'a turlupiné, et c'est ma chère et tendre qui m'a mis la puce à l'oreille.... J'ai l'impression que les restaurateurs ont sérieusement augmenté leurs tarifs depuis un an (on a pu le constater de visu, surtout à Antibes), et que même s'ils les baissent au mois de juillet en faisant beaucoup de pub, les consommateurs n'auront strictement rien gagné au change. Par contre l'Etat va s'asseoir sur 2,5 milliards d'euros chaque année alors que la dette publique atteint des sommes inégalées et que les contribuables finiront bien par devoir la rembourser.

Biréli a écrit: Par contre l'Etat va s'asseoir sur 2,5 milliards d'euros chaque année alors que la dette publique atteint des sommes inégalées et que les contribuables finiront bien par devoir la rembourser.

C'est pas obligé, le meilleur moyen de rembourser une dette a été decouvert aux USA par un certain Madof : il suffit d'emprunter plus.
Un certain Obama est d'ailleurs entrain de marcher sur ses traces.
En France le dénommé Sarkozy n'est-il pas en passe de lancer un "grand emprunt" ?

Laulau a écrit:

Biréli a écrit: Par contre l'Etat va s'asseoir sur 2,5 milliards d'euros chaque année alors que la dette publique atteint des sommes inégalées et que les contribuables finiront bien par devoir la rembourser.

C'est pas obligé, le meilleur moyen de rembourser une dette a été decouvert aux USA par un certain Madof : il suffit d'emprunter plus.
Un certain Obama est d'ailleurs entrain de marcher sur ses traces.
En France le dénommé Sarkozy n'est-il pas en passe de lancer un "grand emprunt" ?

Faire payer des impôts aux riches est plus qu'un blasphème à notre époque.
La privatisation de l'état ne peut qu'amener les dominés à payer toujours plus même s'ils ont peu.
chaque année l'état fait un cadeau de 15 milliards aux plus fortunés du pays pour leur permettre d'investir mais cette lumineuse idée oblige l'état à faire un emprunt pour investir. Me serai-je trompée ou n'ai-je pas bien compris?

Je ne crois pas au remboursement de la dette publique, elle n'aura jamais lieu ! Par contre, agiter le spectre de cette dette servira d'autres intérêts (pas les notres, évidemment).

Cela fait combien de fois que l'UMP utilise l'argent de l'Etat pour faire sa promotion ?
Parce que cette TVA serait le "bébé" de N. Sarkozy, l'UMP a, de fait, joint un bulletin d'adhésion à la lettre d'information envoyée aux restaurateurs.

Qu'on nous donne le détail de cette loi à 5,5 % pour la restauration et les conditions pour y prétendre… et vous verrez que nous : CONS SOTS MATEURS, nous l'auront encore dans le beignet !

Pris sur France 3 : "La baisse de la TVA de 19, 6 à 5,5 % est entrée en vigueur ce mercredi. C'est une aubaine pour les professionnels du secteur mais pas forcément pour les consommateurs. Les restaurateurs n'ont aucune obligation de diminuer leur prix."
Extrait de Challenges.fr : "Si les grands groupes lancent une offensive commerciale, les restaurateurs indépendants sont plus mesurés."
"C'est Noël en été pour les cafés et restaurants français. Et cela même s'ils ne vont pas se retrouver du jour au lendemain avec une hausse de plus de 14% de leur chiffre d'affaires, soit la différence entre l'ancien et le nouveau taux. C'est arithmétiquement et fiscalement plus compliqué. «Déjà, le différentiel est de 11,8% sur les prix TTC, et il ne faut pas oublier que l'on nous supprime les «aides Sarkozy», des subventions à l'emploi instaurées en 2004. Et puis nous allons payer une nouvelle taxe de 0,12% destinée à alimenter un fonds de soutien à l'investissement», précise Christine Pujol, la présidente de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH)."
"Une chose est sûre : au total, la baisse de la TVA représente un manque à gagner annuel de 2,3 milliards d'euros pour l'Etat. Logiquement, Bercy a demandé des contreparties : une baisse des prix de 11,8% sur au moins sept produits dans chaque restaurant, une revalorisation des revenus des 850 000 salariés du secteur, et la création de 40 000 emplois. Le «contrat d'avenir» signé avec les restaurateurs s'apparente à un plan de relance. A condition que ces derniers jouent le jeu. Or, avec la période estivale et après des mois de crise, la tentation sera grande de glisser la manne de la TVA dans la poche. «Les grandes chaînes de restauration souffrent comme jamais, des enseignes vont disparaître, et l'on constate une hausse de 40% des défaillances d'entreprises chez les petits indépendants, dans un secteur qui détient déjà le record de mortalité des entreprises», souligne Bernard Boutboul, du cabinet Gira Sic Conseil."

Remarquez, je pourrais m'en moquer un peu, je ne vais au restaurant que 2 ou 3 fois l'an, mais, une fois de plus, n'avoir aucun pouvoir de contrôle, ça, ça m'agace sérieux !