Alors, kisékicose des z'Antilles ???

Sylvie a écrit:Birelli fait un paralèlle avec la corse alors les situations sont tout à fait différentes !

Le parallèle est facile à faire. Les Corses veulent des emplois réservés aux Corses dans leur île (y a d'ailleurs un "syndicat des travailleurs corses"), les Guadeloupéens, kif kif chez eux. Les uns évoquent "le peuple corse", les autres "le peuple guadeloupéen". Les uns parlent de L'Etat colonial, les autres aussi. C'est tellement évident que j'ai du mal à comprendre pourquoi toi et ecolo n'avez pas saisi ce parallèle !

ecolo1 a écrit:Faux quand ils prétendent que la majorité est fonctionnaire.

La plupart des dirigeants du LKP, dont Domota, sont fonctionnaires. C'est ce que j'ai lu ci et là. Je te signale que "fonctionnaire" n'a rien de péjoratif en ce qui me concerne.

Biréli, pour moi non plus, être fonctionnaire n'est pas péjoratif. La similitude entre les Corses et les guadeloupéens m'échappe quelque peu. En Corse il n'y a pas de "béké" ou quelque chose de similaire ! Les indépendantistes corses sont à facettes multiples et ne sont qu'une petite poignée. Et il y en a même qui veulent la nationalité italienne ! Le problème de la Corse n'est pas le pouvoir d'achat comme dans les îles. J'ai très rarement entendu des Corses parler de colonialisme ! J'y suis allé quelquefois et m'y suis fait des copains, et ce ne sont pas des Talamoni ou autre rigolo ! Demande aux Corses s'ils veulent ne plus être considérés comme français, tu auras des surprises, malgré ce qu'une minorité de de mecs clament .

source Wikipedia.
Le Syndicat des travailleurs corses / Sindicatu di i travagliadori corsi (ou STC) est un syndicat créé en Corse le 1er mai 1984, qui s'inscrit dans la mouvance du nationalisme corse.

A l'époque, il s'agissait d'une stratégie de diversification du mouvement nationaliste. Le mot d'ordre était d'investir tous les terrains de lutte et de mettre en place des contre-pouvoirs( Cf- Le Livre Blanc du FLNC, conférence de presse clandestine du 01/04/81 ).

Longtemps, le STC est ainsi resté entièrement sous la coupe du mouvement indépendantiste. En 1991, cependant, le syndicat change de stratégie, s'autonomise, et investit véritablement le terrain social corse, au sein du secteur public, mais aussi des petites entreprises, en partie délaissées par les grandes centrales nationales. Le STC réussit à s'imposer comme une véritable structure.

En 2002, le STC devance la CGT aux élections prud'homales, obtenant 35% des suffrages contre moins de 33% pour sa principale rivale. Avec près de 5 000 adhérents revendiqués, le STC est aujourd'hui le syndicat le mieux implanté en Corse.

Mais cette volonté affichée de dépolitisation est loin d'être aboutie. Le STC réclame la reconnaissance officielle de la langue corse, refuse de condamner la violence, et prône la « corsisation » des emplois ce qui signifie qu'à compétences égales, l'emploi doit être réservé en priorité aux habitants de l'Ile. Le syndicat se défend de toute connotation raciste ou ethniciste. La corsisation des emplois serait la version locale du slogan de la CFDT "vivre et travailler au pays" des années 70.

Le STC a vu ses revendications en partie satisfaites lors d'un accord entre le syndicat et la SNCM, en septembre 2004. Cet accord prévoit entre autres de « rééquilibrer les nouveaux recrutements en faveur des insulaires » et a été validé par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin malgré les nombreuses indignations soulevées, y compris dans les rangs du gouvernement.

Le STC a remporté les élections prud'homales de décembre 2008, en devançant, aussi bien en Haute Corse qu'en Corse du sud, la CGT

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Tu parles d'une minorité !!!

Sondage le figaro : en france 51 % des Français seraient favorables à l'indépendance de la Guadelouppe.
SIMPLE OUBLI (pas étonnant de la part du Figaro) : 80 % des Guadeloupéens veulent rester français !

Question subsidiaire et constitutionnelle ?
La France peut-elle se séparer de la Guadeloupe même si les Guadeloupéens ne le souhaitent pas ?

ils auraient du le faire lors de l'abolition de l'esclavage, mais les békés voulaient rester français ( on se demande pourquoi d'ailleurs vue que les guadeloupéens sont parait-il paresseux etc ........ ) et comme c'est un département et non un territoire, je ne pense pas que cela soit possible .........

je rajouterais que les Antillais ne découvrent qu'en métropole qu'il y a aussi de blancs " pauvres ", chez eux tous les riches sont blancs !

Si ça se produit ça pourrait bien rendre dingue quelques indépendantistes corses et basques, haha. Fallait pas... être blanc.

Peut-être faire comme l'Espagne qui a 17 communautés autonomes et c'est pas mal ce système!!

berny a écrit:Peut-être faire comme l'Espagne qui a 17 communautés autonomes et c'est pas mal ce système!!

Qui va changer la constitution ? Si cela se faisait c'est Sarko 1er qui serait vraiment (mais ne l'est-il pas vraiment) le maître du pays. Quand on voit à qui il a réduit le pouvoir des ministres et placé ses potes aux postes financiers les plus surs, on peut se poser la question. Qu'en est-il du pouvoir de la Commission ?

NON, pas besoin de changer la Constitution, donner l'autonomie aux DOM-TOM, à la Corse.... C'est une solution envisageable pour l'avenir, que ces peuples se prennent en main, avec un vrai développement économique, l'Etat français doit moins intervenir car pour simplifier, il pratique trop l'assistanat et du coup cela donne l'immobilisme, et puis cela ne va pas du tout, le MEDEF de Guadeloupe refuse de signer et obéit au MEDEF de Métropole, Parisot a peur que cela fasse boule de neige en France et comme elle est contre l'augmentation des salaires en France, en sous-marin, elle fait de l'obstruction en Guadeloupe....

berny a écrit:et comme elle est contre l'augmentation des salaires en France, en sous-marin, elle fait de l'obstruction en Guadeloupe....

Merde, Parisot se déplace en sous-marin ?

SI, les collectivités territoriales (départements d'outre mer ou pas, dom tom, etc) sont régies par une loi organique qui fait partie de la Constitution et placée sous elle . Article 74 de la Constitution. Mais bon, on peut aussi la lire et la comprendre autrement.

Biréli a écrit:

berny a écrit:et comme elle est contre l'augmentation des salaires en France, en sous-marin, elle fait de l'obstruction en Guadeloupe....

Merde, Parisot se déplace en sous-marin ?

En eaux troubles même !

Biréli a écrit:

berny a écrit:et comme elle est contre l'augmentation des salaires en France, en sous-marin, elle fait de l'obstruction en Guadeloupe....

Merde, Parisot se déplace en sous-marin ?

Et bien oui pas bête la guêpe!!!

Lorsque les Antilles exportent 1 elles importent 10. Ce département est atteint du virus de la surconsommation. Il suffit de regarder leur parc auto.
Voilà qui plairait à Mada.
Et croyez-vous Berny qu'autonomes ou indépendantes ces îles feraient mieux en terme de production?
A coup sûr, ces îles sombreraient dans les abîmes du sous-développement en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et feraient appel à la charité internationale.

Le seul point sur lequel on peut s'entendre, c'est ce que cela coûterait bien moins cher à la métropole qu'aujourd'hui.
Haïti nous coûte moins cher que la Guadeloupe.

berny a écrit:

Biréli a écrit:

berny a écrit:et comme elle est contre l'augmentation des salaires en France, en sous-marin, elle fait de l'obstruction en Guadeloupe....

Merde, Parisot se déplace en sous-marin ?

Et bien oui pas bête la guêpe!!!

T'es gentille toi, c'est plutot un bourdon, oui !

N'empêche, faudrait p't'êt' voir à ne pas confondre "en sous main" avec "en sous-marin", scrogneugneu !

Biréli a écrit:N'empêche, faudrait p't'êt' voir à ne pas confondre "en sous main" avec "en sous-marin", scrogneugneu !

C'est pas grave, j'ai fait exprès, Parisot à 7000 km de la Guadeloupe, et avec l'Océan Atlantique, elle sous-marine, (humour)!!

Si son sous-marin pouvait couler dans les Caraïbes !

Biréli a écrit:N'empêche, faudrait p't'êt' voir à ne pas confondre "en sous main" avec "en sous-marin", scrogneugneu !

Ben v'la Bibi (réli) qui râle , c'est nouveau ça ! scrogneugneu, z'allez voir c'que vous allez voir !

ecolo1 a écrit:Ben v'la Bibi (réli) qui râle , c'est nouveau ça ! scrogneugneu, z'allez voir c'que vous allez voir !

C'est un râle d'opérette !

En attendant le MEDEF de Guadeloupe refuse de signer, Domota a dit qu'il ira faire des accords, entreprise par entreprise, ah! ces gros patrons de békés ne veulent pas lâcher du fric et veulent que l'Etat français paye pour eux, enfin comme d'hab, les contribuables, nous quoi!!!!

Biréli a écrit:

ecolo1 a écrit:Ben v'la Bibi (réli) qui râle , c'est nouveau ça ! scrogneugneu, z'allez voir c'que vous allez voir !

C'est un râle d'opérette !

Perso, je préfère le rale d'eau !

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/07/01002-20090307ARTFIG00216-le-gouvernement-reste-discret-sur-les-menaces-de-domota-.php

Le gouvernement discret sur les menaces de Domota

Anne Rovan
06/03/2009 | Mise à jour : 22:51
Le secrétaire d'État à l'Outre-Mer Yves Jégo est seul à avoir demandé à la justice de se pencher sur les propos du leader du LKP, auteur de propos menaçants à l'encontre des chefs d'entreprise de l'île.

Pas de déclaration de Matignon, ni de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. Le gouvernement ne souhaite pas réagir aux propos tenus par le leader du LKP Élie Domota et ses menaces sur les entreprises qui «quitteront la Guadeloupe» en cas de refus des hausses de salaires . Vendredi, seul le secrétaire d'État à l'Outre-Mer Yves Jégo est monté au front pour défendre les chefs d'entreprise de l'île qu'il n'a pas épargnés ces dernières semaines. «Les propos de menace vis-à-vis des chefs d'entreprise ne sont pas acceptables», a-t-il déclaré en fin de journée sur France 5, ajoutant que «la Guadeloupe est un pays de droit où l'état de droit sera respecté». Le préfet de Guadeloupe s'était exprimé un peu plus tôt : «Les règles républicaines continueront à s'appliquer en Guadeloupe , a prévenu Nicolas Desforges.

En métropole, les réactions des parlementaires n'ont pas été beaucoup plus nourries. Mais, dans la majorité, certains commencent à s'inquiéter des dérapages verbaux de Domota. Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre dénonce les «opérations d'intimidation» menées par «des sortes de tontons macoutes du LKP en Guadeloupe», en référence aux milices du dictateur d'Haïti François Duvalier.

«Un appel à la violence»

Ancien préfet de la Guadeloupe, le député UMP Michel Diefenbacher s'inquiète de la dérive identitaire du conflit : «Le racisme d'où qu'il vienne et la violence quelle qu'elle soit ne sont pas des valeurs républicaines, confie-t-il. Les propos d'Élie Domota ne ressemblent pas à la Guadeloupe et font beaucoup de mal à cette île.» Son collègue Éric Raoult s'interroge sur la teneur même des propos tenus par Élie Domota et sur leur caractère éventuellement délictueux. Il s'apprête à adresser une question écrite sur le sujet à la garde des Sceaux Rachida Dati. «Le leader du LKP est allé trop loin, explique-t-il. Ces déclarations sur les entreprises qui devront quitter l'île peuvent peut-être être assimilées à un appel à la violence et donner lieu à d'éventuelles poursuites. » Vendredi, Yves Jégo a admis que la question se pose et a demandé «aux autorités de la justice de s'intéresser à des propos qui ne sont pas en phase avec le droit de notre pays».